Néoules en Provence verte a été choisi en 2013 comme lieu de la concentration cyclotouriste de Pâques en Provence pour le week-end Pascal du samedi 30 mars au lundi 1er avril. Un ensemble de 12 cyclistes constitué en deux équipes ont représenté le Groupe Cyclo Nimois (GCN).
Le vendredi 29 mars à 14H30 nous sommes au rendez-vous à l’entrée de l’autoroute de Nîmes Ouest pour rejoindre notre hébergement à la Roquebrussanne (83136). En fin d’après-midi nous prenons possession de nos appartements, soit en gîtes pour certains ou en chambres hôtelières pour d’autres.


Dans la nuit aux alentours de 04H du matin un violent orage s’abat sur La Roquebrussanne et ne nous autorise pas à prendre le départ comme prévu à 6h30 du matin Nous patientons en attente d’une accalmie, elle se produit vers 09H30. Nous prenons la route en direction de Moustier, ce retard de trois heures m’oblige de porter une modification du parcours.
Après une pause pour le déjeuner au village de Barjols, nous poursuivons notre route dans de meilleures conditions pour terminer cette première journée avec le moral au beau fixe. Notre ami Fernando toujours boute-en-train est là pour cimenter la bonne ambiance qui caractérise notre groupe.
Le lendemain, nous sommes sur les pédales dès 8 heures pour rejoindre Néoules après une boucle de 45 kms. Mme PENDU, responsable de l’organisation au sein du club parisien (AUDAX), nous accueille. Après le contrôle de nos cartes de route, elle nous remet la médaille commémorative des traces Vélocio 2013. Un repas de clôture pris au restaurant ”la Cigale” à Néoules nous permet de passer un agréable moment autour d’un excellent déjeuner gastronomique.
Comme au cours des participations précédentes, un grand bravo à Gisèle, Martine, Françoise et Brigitte pour avoir participé avec courage et abnégation aux Traces 2013. Merci également à nos 3 accompagnatrices qui ont assuré notre soutien moral et logistique, Mmes TISSERANT – AVIZOU – MOURIER.

Serge MOURIER

Séjour club à Saint Jorioz en Juin 2012 Page 5
EuroDiagonale Cap sur la petite sirène par Jean-Claude CHABIRAND Page 8
Un voyage itinérant innovant Toutes à Paris Page 17
Tour cyclotouriste Mon tour du Cantal Page 23

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Éditorial par Jean-Gualbert FABUREL page 4
Séjour club à SAINT-JORIOZ par les participants page 5
Ma Super-Randonnée de Haute-Provence par Jean-Claude CHABIRAND page 23
RELAIS DE France – Itinérances par Thierry RIVET page 32
NIORT/CHAURAY 2012 – une semaine en marais Poitevin par Michèle HUGON page 35
Une rencontre par Francis CARPENTIER page 43

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Sommaire
Éditorial par Thierry RIVET page 4
Plaidoyer pour les classiques par Roger BAUMANN page 5
Trace Vélocio par Yvette PENDU page 7
Fléchette Vélocio par Jean-Gualbert FABUREL page 9
Flèche Vélocio par Michèle HUGON page 11
Première Flèche de France par Jean-Gualbert FABUREL page 13
Que la Montagne est belle par Sophie MATTER page 16
Ballade en solitaire (2/2) par Denis BOITELLE page 19
« MON VENTOUX » par C. GURON page 23

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Jean-François Gerlier, premier groupe

Il esst 4 h 30, des trombes d’eau s’abattent sur Roquebrune. Heureusement, à 5 h 30, lorsque nous nous levons, il ne pleut plus. Nous partons sur une route trempée en direction de La Ciotat où nous faisons la pause déjeuner. Après une belle bosse en guise de digestif, direction Cassis. Le GPS nous facilitera la traversée d’Aubagne puis cap sur Martigues où nous prenons une bière. Nous terminons notre première journée un peu avant Salon de Provence au terme de 236 km et 2350 m de dénivelé.
Une courte nuit et nous repartons avec un fort vent de face pendant environ 20 km. Nous atteignons Grambois vers 10 h après 68 km et 500 m de dénivelé. Nous retrouvons les autres membres du VCA avec lesquels nous échangeons nos impressions mais également le verre de l’amitié. Chaque groupe repartira de son côté pour rejoindre les voitures.

Bruno Litwin, second groupe

Samedi 7 avril: Ce sont 2 équipes de 5 cyclos (dont 3 féminines) qui s’élancent de Bourg de péage où nous avons dormi vendredi soir. Départ à 7h40 direction Apt. Circulation habituelle des WE pascals: beaucoup de motos, de camping-cars et de voitures avec des vélos! Arrêt ravito et contrôle à La Bégude de Mazenc, puis attaque du col d’Aleyrac, où Henri crève. Réparation rapide mais inutile, le pneu éclate. Henri décide donc d’appeler Colette qui revient le chercher. Pour les autres, la route continue sous un temps agréable mais sans plus. Mais nous sommes en Provence, parmi les champs de lavande et les arbres fruitiers en fleurs. Ce n’est qu’à la sortie de Vacqueyras, que nous reverrons Henri sur le bord de la route, une roue réparée à la main. Il finira la trace le lendemain matin avec nous. Cette partie de parcours n’est pas agréable avec de la circulation, un mauvais revêtement, et peu de choses à voir. Nous atteindrons Apt après 135km et 1200 mètres de dénivelé.
Dimanche de Pâques: Départ à 7h30 pour 48km qui doivent nous mener à Grambois, terme de notre trace en passant par le col de Montfuron. Le vent est plutôt favorable, ce qui n’est pas une bonne nouvelle en prévision du retour! Arrivée à Grambois à 10h10, dans l’ambiance habituelle de Pâques en Provence, sous un ciel bleu, mais très venté, et une température fraiche. Après la validation de notre trace, nous retrouvons l’équipe de Jean-François Gerlier qui nous dit que le vin est bon, nous sommes donc obligés d’y gouter! Le départ pour le retour se fera à 11h30, nous savons que ce ne sera pas agréable de rouler contre le mistral. Nous atteignons Carpentras où nous ferons étape avec une petite moyenne! Nous avons fait 84 km contre le vent avec 1320 mètres de dénivelé, la nuit va être bonne
Lundi 9 avril: Un petit coup d’oeil à la fenêtre: beau temps, apparemment plus de mistral. Départ à 8h10 pour le retour via Valréas, Grignan, La Bégude de Mazenc (où nous faisons à nouveau un arrêt casse-croute), Crest et Bourg de Péage! Nous arriverons aux voitures vers 17h30.
Merci à mes compagnons de routes de m’avoir accompagné, et attendu. Au total, nous avons donc fait 453km et 4570 mètres de dénivelé dont 234km et 2288 mètres de dénivelé pour la Trace proprement dite.

En ce début d’année, Pierrot et Claudette nous invitent à participer à une trace VELOCIO qui doit nous conduire début avril à GRAMBOIS.
Après quelques sorties musclées, merci Christian pour ces nouveaux parcours vallonnés, nous arrivons la veille du week-end de Pâques à Pernes-les-Fontaines, chez Pierrot et Claudette.

Mais au juste, c’est qui VELOCIO et la trace du même nom ?
VELOCIO, né Paul de VIVIE, a vu le jour à Pernes-les-Fontaines en 1853. Il se passionne très jeune pour la vélocipédie et, malgré sa lourde machine, les sorties sur de longues distances ne lui font pas peur, (voir musée du cycle à Pernes, sous la Mairie). C’est le cyclotourisme avant l’heure. Habitant Saint-Etienne, le printemps venu, avec ses amis qui le surnomment VELOCIO, ils descendent à vélo, en Provence à la recherche des premiers rayons de soleil.
A sa mort, la Fédé de l’époque, crée le label Pâques en Provence, quatre-vingts ans plus tard huit abeilles, vont modestement perpétuer cette transhumance Pascale.
A la différence d’une flèche pour laquelle on doit pédaler 24 heures pour un parcours de 360 km minimum, la trace impose l’arrêt du cyclo à la tombée de la nuit, et de reprendre la route le lendemain, parcours minimum 205 km.
Le samedi, il est prévu de faire le tour du Mont Ventoux, puis le dimanche départ de Pernes pour rejoindre GRAMBOIS, lieu de la concentration.
Le vendredi soir, Gérard, Maxime, Thierry, Jean-Pierre, Roger, Mimi, Jocelyne et moi-même sommes les hôtes de Claudette et Pierrot. Beaumes-de-Venise pour arroser ces retrouvailles, puis sucres lents au menu, afin d’éviter les coups de pompes du lendemain.

Samedi 7 Avril (Tour du Ventoux)
Samedi 7h30, après un solide petit déjeuner copieux, nous quittons le chemin de la LANDRA. Nous nous élançons sur les petites routes du VAUCLUSE, chères à Pierrot. Six vélos, un tandem, huit abeilles qui malgré l’heure matinale, avancent prudemment sur ces routes étroites qui ne cessent de tournoyer à travers champs et vergers.
BEDARRIDES, premier contrôle de notre trace, arrêt bref, le vent est absent, mais nous redoutons le réveil du mistral.
Au loin nous apercevons les Dentelles de Montmirail, la route s’élève peu à peu à travers les vignobles de VAQUEYRAS et GIGONDAS, mais pas le temps aujourd’hui d’une dégustation. Nous laissons sur notre droite SEGURET, village pittoresque à l’ambiance typiquement provençale, bâti au pied d’une colline.
Halte à Vaison-la-Romaine, ancienne ville gallo-romaine, et son célèbre pont qui résista aux fureurs de l’Ouvèze. Contrôle à l’office du tourisme, puis récupération autour d’un café et d’un encas, il nous reste un col et 20 km avant le déjeuner.
Sur cette trace nous n’empruntons pas le circuit traditionnel du tour du Ventoux, bien connu des Abeilles. Pierrot innove, et après avoir longé l’Ouvèze, à Mollans, la route s’élève vers le premier col de la journée. C’est aussi la première grosse difficulté de l’année et malgré les sorties en vallée de Chevreuse, rapidement le souffle et les jambes me font défaut, je mouline jusqu’au col.
Au-dessus de nous, la masse du Mont Ventoux, en contre-bas le Toulourenc, torrent au débit souffreteux affluent de l’Ouvèze.
Enfin la descente, agréables slaloms sur de larges lacets, et dans quelques instants nous allons retrouver Claudette et Maxime pour un déjeuner réparateur. Tables et chaises pliantes nous attendent pour les agapes, mais attention l’heure n’est pas à la sieste, malgré les tentatives de Jean-Pierre, il faut repartir.
Direction Sault, Thierry nous quitte momentanément pour le pointage de Montbrun-les-Bains. La seconde difficulté de la journée se profile, elle doit nous mener à la ferme Saint-Hubert, point culminant de notre randonnée, 835 mètres.
Sault, troisième contrôle, 100 km au compteur, il en reste 45, Jocelyne, Jean-Pierre et moi-même, succombons aux tentations de la boulangerie, de belles parts de flans aux pruneaux ne seraient nous faire du mal. Au campanile, sonne 15 heures, il est temps de repartir.
Pas de gorges de la NESQUE cette année, la route s’étire entre garrigues et plants de lavandes ; pour profiter de leurs fleurs mauves et odorantes, il faudra repasser !
Au point de vue, nous retrouvons le groupe contemplant les méandres de la NESQUE. Enfin la ferme Saint-Hubert, promesse d’une longue descente sur METHAMIS, nous traversons Venasque, Saint-Didier. A 17 heures, la première partie de la trace se termine, 1500m de dénivelé et 146 km au compteur.
Tandis que les cyclos se douchent, Claudette mise à contribution depuis le début de ce week-end s’active au fourneau, Pierrot de son côté se charge du barbecue.
Les efforts de la journée nous ayant ouvert l’appétit, les convives vont faire honneur à la cuisinière.
A 22 heures, tout ce beau monde est au lit, demain reprise des festivités, départ 6h30, car nous devons pointer nos cartons à GRAMBOIS avant 11h00. 28

Dimanche 8 Avril (PERNES – GRAMBOIS)
Au cours de la nuit, le mistral s’est levé, le souffle du vent accompagné de forts grondements secoue le camping-car. La nuit sera courte, 5h45 le réveil sonne, il fait encore nuit et après une toilette de chat, nous déjeunons.
6h30, direction GRAMBOIS, le lieu de la concentration. Premiers coups de pédale, les jambes tournent bien, un virage à droite, direction l’Isle-sur-la-Sorgue, puis soudain, une rafale plus forte déséquilibre le vélo, il faut s’agripper au guidon.
Pierrot, Gérard et Thierry, donnent le tempo, 24, 28, 30, le compteur s’emballe et ça va filer ainsi jusqu’au pied du LUBERON.
Cette fois ci la côte de VIDAUQUE nous est épargnée. La montée sur BONNIEUX est beaucoup moins raide, et avec l’aide du vent, nettement plus agréable.
Un dernier effort et nous voici à BONNIEUX, avant dernier pointage dans un bar, c’est l’occasion de se réchauffer avec un bon café, car c’est bien connu, le mistral n’apporte pas la chaleur.
Passé BONNIEUX, la route s’élève encore un peu, puis c’est la longue descente sur la combe de LOURMARIN. D’un lacet à l’autre le vent nous pousse ou nous refoule, ce n’est pas le moment de lâcher le guidon.
A LOURMARIN, Claudette et Maxime nous rejoignent. Avant CUCURON, le groupe se scinde en deux, car depuis quelques kilomètres nous avons le vent défavorable. On se perd dans le village, nous rencontrons des cyclos de l’ACP, ils n’ont pas vus d’ABEILLES.
Nous continuons notre chemin et retrouvons Gérard et THIERRY, auxquels nous remettons nos cartons, il faut les enregistrer avant 11h00. Ils repartent avec, et je n’ai pas l’intention de les suivre, il reste 15 km et nous sommes dans les temps.

10h45, GRAMBOIS apparaît, bâti sur un promontoire, ce sera notre dernière bosse. Le petit village grouille de cyclos, et il faut se faufiler avec le vélo pour rejoindre la place du village. L’essaim se reforme, nous pointons aux stands de l’ACP et de la FEDE (Challenge de France).
Il est temps de récupérer autour d’une bonne bière, et tenter de visiter GRAMBOIS, ce qui n’est pas une sinécure vue la foule.

Nous retrouvons les voitures déposées deux jours auparavant, chargement des vélos et contrôle de la fixation de la galerie, car le mistral ne relâche pas son effort.
Au retour, arrêt à CUCURON, dans une auberge, l’heure de la détente est enfin venue. Apéritif et bonne chair pour fêter cette première trace VELOCIO.

A 17h00, nous retrouvons notre confortable gîte, je peux alors déboucher le champagne que j’avais amené avec moi pour fêter mon départ à la retraite. Madeleine BALLIGAND, la maman de Pierrot nous a rejoint et retrouve Roger HERY, qu’elle connut jeune homme voilà 50 ans, lorsque Roger titillait aux sprints l’ami Pierrot.

Le week-end se termine autour d’une bonne table, Claudette nous aura gâtés durant ces quatre jours. Demain lundi de Pâques, retour au bercail pour certain, car il faut reprendre le collier.

Jocelyne et moi quittons Pernes le mardi matin, dernier remerciement, ils vont pouvoir se reposer, Réglisse, le chien de la maison, nous fait la fête. Merci Pierrot et Claudette pour se super week-end, et à bientôt dans le NOOORD.

Plus de 2.660 m de dénivelé pour 10h15 de vélo effectif dans le Lubéron. Voilà nôtre programme pour les traces Pascales 2012 à GRAMBOIS.
Cette épreuve qui a eu lieu, du samedi 7 avril à 8 h au dimanche 8 avril 11h15, s’est déroulée d’une façon parfaite, conformément à nos prévisions. Nous retiendrons que la préparation, au cours du mois précédent, à raison d’une sortie par semaine (un total de 520 kms) a été bénéfique et nous a permis d’effectuer le parcours avec régularité malgré un important dénivelé.
Félicitations à Gisèle AURET, Rose BENOIT, Martine CHAMILLARD et Françoise BERC qui ont fait preuve de courage et de volonté sans jamais abdiquer.


Un accessit à notre ami Fernando SANCHEZ qui a montré une volonté hors du commun.
Je remercie les 14 cyclos et cyclotes, ainsi que Mme TISSERANT, nôtre accompagnatrice, d’avoir participé à cette concentration cycliste où a régné, tout au long du séjour, un excellent esprit de camaraderie.

Parti de Pertuis avec Jano, le jour tout juste levé sous un ciel menaçant, mais il ne pleut pas c’est déjà bien. Après avoir traversé la Durance, Peyrolles-en-Provence est encore éclairé ; à Jouques, nous prenons la D 11, une petite route tranquille : là je perds mon feu arrière, impossible de retrouver tous les morceaux. Nous passons le premier col de la journée, le col du Grand Sambuc, 597m, suivi quelques km plus loin du col de Portes, 637m, avec un passage à 15%. Nous croisons quelques cyclos dans cette forêt dégarnie, pour rejoindre Pourrières. Nous filons sur Trets, pour s’offrir le pas de la Couelle, à 500m d’altitude, puis le col d’Ornon à 363m, dans le Var. Nous n’avons pas le temps de nous refroidir qu’apparaît à l’horizon le col de l’Espigoulier, 722m. Descente sur Gémenos pour rejoindre le col de l’Ange avec ses 217m, par la N8 où la circulation est assez importante. Au camp du Castellet, nous quittons la N 8 pour pendre la D 26 beaucoup plus tranquille. À ce moment-là, les filles me téléphonent pour savoir où on en est et prévoir le pique-nique. Après avoir raccroché, je casse mon câble de dérailleur AR, ce qui m’oblige à rester sur le 12, et comme par hasard, il y a des bosses : je rappelle Monique pour qu’elle me trouve un mécano sur Le Beausset. Comme le hasard fait bien les choses, nous nous retrouvons chez un marchand de cycles super sympa : il est 11 h 45 ; le câble est cassé dans la tête de poignée, pas simple du tout, il me propose de le faire en début d’après-midi ; là, je lui explique ce que nous sommes en train de réaliser, il comprend de suite ; il va y passer plus d’une heure, avec moi qui lui tenait ma torche pour qu’il puisse retirer avec une pince à épiler le tout petit bout de câble cassé. Le magasin est très bien achalandé, il a une selle bleu-blanc-rouge qui me plairait bien. Une fois terminé, nous lui demandons si nous pouvons pique-niquer sur son parking … sans problème ; nous repartons vers13 h 30, lorsque je me rends compte que j’ai laissé ma torche dans l’atelier ; je demande aux filles de faire les magasins en attendant 14 h, pour qu’elles puissent la récupérer. Maintenant, nous allons enchaîner B.I.G. et cols ; col du Corps de Garde, 391m, puis un aller-retour pour se faire le mont Caume, 801m, avec un panorama sur la rade de Toulon, superbe. Suit le mont Faron qui n’est qu’à 507m ; du fort, le panorama n’est pas mal non plus. Redescente sur Toulon, puis direction La Valette et Solliès-Pont. Maintenant, le profil est facile, Roquebrussanne, D 64 pour être plus au calme. Nous avons de la chance car la météo est vraiment idéale pour pédaler vers St-Maximin. À La Ste-Baume, Jano est passé à l’attaque, moi je commence à en avoir plein les bottes, je serre les dents pour arriver à Grambois. Il est 21 h et nous venons de faire 283 km avec 4989 m de dénivelé. Tout est prêt, nous n’avons plus qu’à nous mettre les pieds sous la table (comme d’habitude). Bonne nuit réparatrice pour repartir de bon matin. 7 h, avec notre ami Michel qui veut prendre l’air avec nous, vers la Bastide des Jourdans, pour aller chercher le col de Montfuron, à 645m, puis direction Forcalquier, pour prendre le col de la Mort d’Imbert, 591m. Je ne me souvenais pas du puys de gaz, pas de pétrole, avec un paysage… Manosque, toujours belle à voir, puis retour par la D 6 très tranquille, pour rejoindre la Bastide, puis Grambois, lieu de la concentration pascale cette année. Tout cela nous fait, pour le samedi, 283 km avec 4989m de dénivelé, et le dimanche matin, 67 km avec 1168m de dénivelé, soit au total de 350 km avec 6157 m de dénivelé et 9 cols + 2 B.I.G. Pour un début de saison, nous avons fait le plus grand kilométrage, pour ces Traces Vélocio 2012. Après un bain de foule à la concentration, nous nous retrouvons tous les R.C.A. dans une ferme-auberge que Ghislaine Thébaud nous avait trouvée. Très belle journée arrosée par soleil éblouissant.

Lionel DELAHAIE
Randonneurs Cyclos de l’Anjou


Sommaire
Éditorial par Jean-Gualbert FABUREL page 4
Pâques en Provence par Philipe TERRAY page 5
BRM 200 et BRM 300 par André BECCAT page 11
BRM 400 par Jean-Pierre LE PORT page 15
PBP 2011 par Yves LANOE page 20
PBP 2011 par Yvan LUCHINI page 22
Ballade en solitaire (2/2) par Denis BOITELLE page 29
Le Grand Huit Bavarois 2011 par Sophie MATTER page 36

Le bulletin d’Octobre a été coupé en deux fichiers pour faciliter votre lecture.

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Sommaire
Éditorial par Thierry RIVET page 4
Pâques en Provence par Y PENDU – JG FABUREL – M HUGON page 5
Récit de Traces Vélocio par M DRIARD TERRIER page 9
Récit de Flèches Vélocio par Alain COLLONGUES page 11
Collongues la Rouge par Michèle HUGON page 15
Les roses du Limousin par Yvette PENDU page 18
Un premier 400 par Jean-Benoît LAGARDE page 20
Ballade en solitaire (1/2) par Denis BOITELLE page 23
Migration d’Avril par Sophie MATTER page 28

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