Pour ce brevet BRM300, nous étions 14 au départ et 14 à l’arrivée : est-ce l’heure matinale (4h 00) toujours est-il que l’affluence était plus modeste qu’au brevet de 200 avec pourtant une prévision météo nettement plus favorable.
Pour ce Samedi, nous avons bénéficié d’un vent d’ouest léger au départ mais qui nous a peu aidé car des Mirepoix (k67) il ne soufflait plus .
En revanche, lorsque nous avons viré un peu après Lagrasse dans les gorges du Congoust pour nous orienter vers Carcassonne, le vent s’était renforcé et la progression retour jusqu’a Laure Minervois puis Bram s’est faite plus difficilement avec une chute importante de la moyenne.
Assurant l’accueil départ à partir de 3h30 jusqu’a 4h55, nous sommes partis avec mon collègue de Muret avec qui je roule en tandem en préparation de Bordeaux-Paris, nous avons pas mal profité du vent favorable pour reprendre un peu du retard et croiser ainsi à Mirepoix la plupart des participants qui quittaient le contrôle après un arrêt au café. Dans la descente vers Limoux, de gros nuages sombres ne laissaient rien présager de bon, résultat assuré puisque c’est une bonne douche qui nous a cueilli permettant ainsi de maintenir les pieds humides une bonne partie de la journée .
La longue montée vers le col St Pierre (nom à confirmer!) puis la plongée sinueuse vers Lagrasse se sont faits sous un soleil retrouvé : après 155kms, c’est l’arrêt de rigueur au bistrot sur la place ombragée de Lagrasse, nous retrouvons l’ensemble des participants attablés qui devant un café, une eau pétillante ou un soda.
Avec le tandem, nous avons mangé notre pain blanc, car c’est désormais les sections montagneuses qui nous attendent en particulier celle qui nous conduit au col de l’étoile (qui a perdu son panneau) à partir de Montlaur. A Laure Minervois, c’est le regroupement général car aucun commerce n’est ouvert. Par chance, un proche d’un cyclo du groupe de Caussade habite le village et se parvient à se procurer le tampon du club de foot local : la carte postale est évitée.
Le retour face au vent est usant en particulier sur la route toute droite entre Villesequelande et Bram. Sur la piste cyclable, avec le tandem, nous arrivons à prendre quelques minutes au gros de la troupe afin d’être présents pour l’accueil arrivée et offrir des boissons à tous.
Vélo Evasion Saverne Env.(67)
CT Demi-Siècle (42)
AS Mairie CU Strasbourg (67)
Am. Cycliste de Pipriac (35)
Trace Vélocio
Pâques en Provence
St-Paul-Trois-Châteaux
21 au 24 mars 2008
Sous l’impulsion de Solange Folacher, Béatrice accepta de participer avec Gaby à cette 1re Trace Vélocio exclusivement féminine. Pour moi également ce fut une 1re avec l’équipe masculine. Le simple fait de s’inscrire, nous a déjà fait faire 800 km de préparation, ce qui ne nous était jamais arrivés à cette époque de l’année. Le TGV et le TER nous amènent sans problème à La Valbonne. La maison des Folacher faisant office de chambre d’hôtes pour nous, Gaby et Jean. Un excellent repas en compagnie de Michel et Monique, agrémenté d’un Tain l’Hermitage hors catégorie que Jean a sorti de ses sacoches, nous aide à passer une nuit des plus paisibles. La presse est au rendez-vous à l’accueil et ce surprise, également le lendemain matin à 6 h.
Les féminines partent après la photo. Louis arrive tranquillement pour pouvoir partir à 7 h (la communication n’a pas dû passer). Le froid saisit les participants dans la descente de Béligneux. Ce n’est pas le va et vient des avions de l’aéroport St-Exupéry qui réchauffent l’atmosphère. Le grésil accompagne les participants pour la montée à l’Alouette. Les ruelles de Vienne sont vides et la chaussée très mauvaise. Par la suite un bout de piste cyclable puis l’ancienne N86 présente un revêtement plus adéquat.
La 1re crevaison fut pour Louis. René l’aide à réparer tout comme il me donne un coup de main à ma 1re. Tandis que tout le monde est au sec au restaurant tenu par la nièce de Germain à Serrières, les deux infortunés avec Georges se payent une de ces averses de grêle, d’une rare violence. Dans la traversée de Sarras, point de femmes, alors que l’endroit est très connu.

Maurice rejoint le groupe, ses compagnons devant la noirceur du ciel ont rebroussé chemin. Mal leur en prit, puisque l’un d’eux eu un accident, heureusement sans conséquences graves.
Chemin rural et photo devant la résidence du président d’honneur Jean Lebreton. Facile de rejoindre après 150 km, l’Epervière à Valence avec Maurice. Très bon accueil, les chambres y sont spacieuses, le séjour en juin s’annonce sous de bonnes auspices. Au départ le lendemain à 6 h, crevaison, les doigts de René m’aident efficacement. La météo est moins rude ce matin que la veille. Achille accompagne Jacques en difficulté.
Les groupes roulent plus vite pour faire les 85 km restant, pressés par le temps. Michel se fit relayer par de belles jeunes femmes. Il y a des compensations à rouler seul.
La Trace féminine avec Solange, Gaby et Béatrice arrive la 1re. Les hommes tremblèrent un petit peu, la roue de René s’est prise dans une couverture à l’entrée de St-Paul. Finalement tout le monde était à l’heure (10 h 30 – 11 h).
Passage au stand DS, puis file d’attente et repas avec une température très fraîche. Solange, Louis et René accompagnent Nicole l’après-midi à l’Abbaye d’Aiguebelle. Lundi de Pâques, il neige à 9 h, tout le monde range les vélos dans les voitures. Les Alsaciens(nes) reprirent le train à Bollène grâce à Guy et Georges (la gare est à 4 km, dans un environnement très délabré) pour un retour très chaotique.
Les remerciements vont aux Folacher, pour l’incitation et l’organisation de cette Trace. Le rendez-vous est pris pour Le Pontet en 2009 avec en plus peut-être une Flèche. Avis aux amateurs et amatrices.
Laurent Guth
Nous sommes très heureux d’avoir réalisé de nouvelles traces en 2008 et d’y avoir conduit des cyclotouristes alsaciens et alsaciennes qui ne connaissaient pas ces épreuves et qui vont les faire découvrir dans leur région.
Nos équipes n°30 et 31 ont effectué ces traces au nom des Cyclotouristes du Demi-Siècle qui sont une association de clubs FFCT de France et de l’étranger et qui possèdent aussi un club de 102 personnes réparties dans toute la France.
Les membres de l’association étant inscrits au vue de leur licence conservent leur n°de club, ceci explique pourquoi la composition de nos équipes était si disparate.
Nous avons mis en évidence que bien que venant de différentes régions de France nous pouvions réaliser des projets en équipe unis par la même passion du vélo.
Club: Cyclotouristes du Demi-Siècle 00689
Pour connaitre notre association: site www.cyclos-ds.com
TRACES VELOCIO 2008 – équipe 26
C. CHABANEL, L. BOURGEAUX, M. MORIQUAND, F. JULIEN et N. PEYRARD
C’était génial ! La date de l’an prochain est déjà retenue et l’équipe est presque au complet ! (Laurence)
Belle aventure humaine !! (Claudette)
Beaucoup de chance pour ce week-end de Pâques car la météo avait annoncé trois jours pluvieux, heureusement on a eu 3mn 30s de pluie juste le temps de prendre le poncho !
Claudette nous avait organisé un très beau parcours. Nous avons pu admirer de très beaux paysages. De plus, nous avons passé deux agréables soirées car l’ambiance était très chaleureuse. J’espère pouvoir renouveler cette expérience l’année prochaine !! (Francette)
Ce fut une belle ballade en équipe où nous avons su gérer nos efforts et ménager chaque membre de l’équipe avec un itinéraire astucieux tant en dénivelé qu’en direction (nous sommes parties plein Sud) et j’ai pu apprécier la route touristique des Côtes du Rhône avec ses villages en pierre et enfin la vue sur le Ventoux enneigé et ensoleillé seulement sur son sommet (Michèle)
Bon week-end

– « Les ” Traces Vélocio ” pour Pâques, ça te dirait ? »
Nicole, déjà très (trop ?) habituée à entendre de ma part ce style de proposition incongrue, se méfie, en général :
– « Et c’est quoi, précisément, une ” Trace Vélocio ” ? »
– « C’est presque pareil qu’une ” Flèche Vélocio ” mais sans la nuit ; c’est “cool”, non ? »
– « Pourtant, nous avions dit qu’à Pâques, nous ne ferions rien cette année ; non, non, une autre fois ! »
– « C’est vrai, mais nos petits problèmes de santé sont désormais réglés et puis ça nous ferait un bon entraînement pour nos 2 Diagonales de fin avril – début mai ; n’oublie pas que nous manquons de kilomètres cette année ! »
Finalement, Nicole a rapidement convenu que mon projet n’était pas insensé, confortée par la perspective d’une participation ensoleillée à la Concentration Nationale de « Pâques en Provence » à laquelle nous ne sommes pas allés depuis 3 ans. De plus, cette année, le lieu choisi de St-Paul-Trois-Châteaux se situe pratiquement le plus au nord possible, donc le plus proche de notre domicile angevin. Seul pouvait subsister un petit problème : la date précoce de Pâques 2008 ; mais bon, il peut faire très beau un 23 mars et très mauvais un 15 avril, n’est-ce pas ?
Nous sommes donc partis le samedi 22 mars de Louhans, petite sous-préfecture de Saône-et-Loire de 6500 habitants éventuellement connue pour ses rues pavées aux 157 arcades, son équipe de football longtemps en Ligue 2 (en association avec Cuiseaux), mais surtout pour ses poulets de Bresse.
Lorsqu’à 6 h 11 exactement, nous lançons nos roues sur le bitume louhannais, celui-ci est recouvert d’une fine pellicule de givre et de verglas. Les flaques sur les côtés de la route sont bien gelées. Dans la ville, un camion passe au bout d’une rue …
Nicole : « Ce ne serait pas une saleuse ? »
Moi : « Pas plutôt les éboueurs ? »
Nicole : « T’es bien sûr ? »
À vrai dire, je n’en sais trop rien, mais bon, on va essayer de rouler en prenant beaucoup de précautions sachant qu’au départ, les routes prévues devraient être relativement plates et rectilignes.
Nous adoptons donc un ridicule braquet de 42 : 23 sur le plat et essayons d’aller bien droit en évitant bien sûr les coups de frein et les dévers de la chaussée. Bientôt, le jour se lève et les nuages daignent laisser la place à un soleil généreux qui réchauffe un peu une atmosphère qui en a bien besoin. Nous croisons une saleuse (là c’est sûr ! ) qui nous projette au passage un peu de sa cargaison salvatrice (ils doivent nous prendre pour des fous ! ). Et bientôt, les cristaux de glace se liquéfient, mais il a fallu pour cela dépasser Varennes-St-Sauveur et accomplir une vingtaine de km bien stressants.
Un assez fort vent de face s’est vite levé, mais maintenant au moins, on peut rouler sans appréhension ; tant pis pour le vent ! Cependant, il ne fait toujours pas chaud surtout que le soleil se cache trop vite ; heureusement que nous avons adopté la panoplie “lourde” adéquate !
Bourg-en-Bresse (km 50) est passée sans problèmes ni de circulation, ni de navigation. Cependant, le ciel s’assombrit de façon inquiétante et d’assez fortes chutes de neige ne tardent pas à s’abattre sur nous. Par chance, elle fond au sol, mais cela dure bien 20 à 25 km, pratiquement jusqu’à Chalamont, point culminant de la Bresse aux vieilles fermes caractéristiques.
À Meximieux (km 89), il est temps de faire une première pause. Etant donné notre harnachement, nous préférons nous arrêter moins souvent mais plus longtemps. Là, cela durera une heure, le temps de faire nos emplettes et de bien manger au fond d’un bar douillet. Nous avons eu la chance de sécher à peu près avant l’arrêt, mais, sitôt repartis, c’est la pluie qui, cette fois, prend le relais, le vent restant lui toujours défavorable. Mais nous avançons correctement compte tenu du chargement et des mauvaises conditions météorologiques. Alors, la situation pourrait être pire !
Après nous être hissés à 345 m d’altitude, à l’horizontale de Lyon, du côté d’Heyrieux, c’est la plongée sur Vienne et la Vallée du Rhône et curieusement, le vent devient alors plutôt favorable, nous permettant même d’utiliser le grand plateau. Que c’est agréable de voir le compteur s’affoler, dans la facilité, alors que depuis ce matin, nous en avons quand même un peu bavé !
Le Rhône franchi, nous filons vers Condrieu sur la N 86. Ce sera notre 2ème contrôle (km 170 ; 15 h 30) et là encore, un arrêt de 40 min sera le bienvenu, au chaud dans un bar à grignoter et à discuter avec quelques clients un peu surpris par nos pérégrinations.
Nous rejoignons la N 7 à Péage-de-Roussillon pour accompagner le Rhône dans sa folle randonnée vers la Méditerranée. Il sera 19 h 20 lorsque nous nous arrêterons pour la nuit à l’hôtel ” Formule 1 ” de Bourg-lès-Valence (km 232) non sans avoir auparavant pris quelques photos de champs de pêchers en fleurs sur fond de sommets enneigés et pointé à Pont-de-l’Isère.
À 6 h 30 en ce jour de Pâques, nous repartons vers St-Paul-Trois-Châteaux après avoir bien déjeuné. Pas un chat dans Valence à cette heure matinale où nous franchissons à nouveau le Rhône pour repasser sur la N 86. Le mistral nous pousse ; que demander de mieux !
La Voulte, Le Pouzin, Cruas et Rochemaure et leurs châteaux moyenâgeux haut-perchés, Le Teil et enfin Viviers (km 297). Nous avons bien mérité un arrêt de 20 min et un “petit noir” régénérateur tout en pointant notre 4ème contrôle.
Le reste de la randonnée ne sera que formalité, poussés par un mistral de plus en plus présent (presque un “mistral gagnant” comme aurait dit Renaud). Après avoir franchi une nième fois le Rhône au niveau de Pierrelatte, ce sera l’épilogue dans la capitale du Tricastin (km 318) où grouillent de nombreux cyclos aujourd’hui. Nous devions arriver avant 11 heures et il n’est que 10 h 20.
Nous retrouvons beaucoup de têtes connues avec lesquelles on peut échanger quelques mots et quelques souvenirs. Dommage que la météo ne soit pas de la partie aujourd’hui dans ce joli coin de Provence ! Pour la plupart, les gens ne s’attardent pas, frigorifiés, et nous non plus n’allons pas “faire de vieux os” ici, un peu déçus de ne pas avoir pu discuter davantage avec plusieurs amis.
La fête est gâchée, mais, à part cette apothéose un peu manquée, nous sommes personnellement tout à fait satisfaits de nos premières “Traces” … qui, au départ, n’ont pas été un vain mot abstrait : on pouvait en effet bien nous suivre … à la trace sur les routes givrées de la Bresse !
Jean-Claude et Nicole CHABIRAND (équipe n° 26)
(Randonneurs Cyclos de l’Anjou)
“La TRACE VELOCIO 2008 est morte,… Vive la TRACE VELOCIO 2009”
Ceci pour plagier l’adage en vigueur à la Cour Royale de France: “Le Roi est mort, … Vive le Roi” !
Mais, pour nous les cyclotouristes notre Mentor, notre Guide, notre Roi, pourrait-on dire, n’est point mort puisque, chaque année dans le cadre de Pâques en Provence, organisé et géré par l’AUDAX CLUB PARISIEN, le plus grand club cyclo de France dans ses multiples facettes, nous fêtons Paul de VIVIE (alias VELOCIO) et lui rendons un fervent hommage pour l’esprit et l’éthique qu’il a su nous transmettre.
Certes nous sommes très impressionnés par le parcours qu’il effectuait lors du congé de Pâques entre Saint Etienne et la Provence (le plus souvent en direction de Maillanne pour y retrouver ses amis ROUMANILLE) avec son vélo de l’époque qui devait peser peut-être 25 ou 30 kilos bagages compris et muni d’une lampe à acétylène pour éclairer sa route ! … Alors a ujourd’hui, nos Flèches, nos Traces, même si elles génèrent une certaine fatigue et nous font affronter des intempéries diverses et stressantes, nous donnent par comparaison matière à réfléchir
Au CYCLO SPORT PROVENCAL en 2008, j’ai pu, cette année encore avec l’aide de mes coéquipiers et à l’issue de nos entraînements d’hiver, organiser 3 Traces VELOCIO. Nos valeureuses cheftaines de route 2007 ayant reçu un satisfecit unanime l’an dernier, j’ai reconduit leur “titre”, après avoir consulté Yvette PENDU et obtenu sa “bénédiction” puisque c’est elle qui préside, au sein de l’ACP à la destinée des TRACES VELOCIO: Bravo …
Nous avons donc roulé sous le commandement de nos cheftaines en direction de St Paul Trois Châteaux, certains espérant être particulièrement chouchoutés cette année, puis bordés dans leur couche avant de tomber dans les bras de Morphée lors de notre halte de nuit à SAHUNE.
C’est raté … peut-être l’année prochaine, va savoir ? … Tout ceci pour vous dire que les trois Traces se sont déroulées dans la camaraderie, l’amitié, en pratiquant l’esprit d’équipe et dans l’éthique des principes de notre Fédération.
Pour les parcours et les anecdotes relatives à notre itinéraire comme pour tout itinéraire cyclo qui alimente abondamment nos échanges verbaux, je laisse la place, une large place même (sic) à JOSETTE, CHANTALE et FLORENCE qui sont bavardes !!, mais bavardes ! Quelle aubaine, il se trouve que nous aimons bien les écouter.
Rendez-vous est pris pour 2009 où nos itinéraires nous conduiront au PONTET près d’Avignon. Bien sûr, les participants 2008 seront là et j’invite en plus tous les adhérents du Club qui voudront bien se joindre à nous à venir fêter et participer à Pâques en Provence
Allez, portez-vous bien, faîtes du vélo comme vous aimez et à l’AN QUE VEN
André Beccat – Mars 2008
TRACE VELOCIO 22-23 mars
« AIX EN PROVENCE à SAHUNE à ST PAUL LES 3 CHATEAUX »
Cette année encore notre ami André nous avait préparé pour Pâques 2008 une belle trace Velocio pour rejoindre Saint Paul 3 Châteaux ; André avait formé 3 équipes avec aux commandes une féminine. Vendredi soir, une météo très pessimiste nous préparait à vivre des moments très durs sur le vélo, car nous étions tous prêts à prendre le départ samedi matin quelque fut le temps.



Samedi matin je fus agréablement surprise de me lever avec un beau soleil.
J’ai retrouvé mes coéquipiers, et sommes partis aidés par un vent favorable jusqu’à Ginasservis où nous avons fait une pause café. Nous avons rejoint Les Mées pour nous restaurer et retrouver les 2 autres traces. Nous avons partagé un moment dans la bonne humeur, sans oublier les œufs de Pâques.
Chaque trace est repartie selon l’heure d’arrivée, le soleil toujours avec nous.
Cela à commencer à devenir menaçant vers Monjay, de gros nuages noirs recouvrirent les sommets, les premiers flocons, finalement on s’est pris une averse de neige dans le début du col de la Flachière et nous sommes arrivés au col sans être mouillé. Nous avons poursuivis sur Saint André de Rosans, gelés nous avons envahi l’auberge du village où deux braves femmes nous ont servi thé et chocolat autour de la table familiale et du poêle pour nous réchauffer.


Nous sommes repartis ragaillardis sous la conduite d’André par une petite route où nous avons rejoint la nationale puis Sahune à 18h30 et 215kms (trace3) -(« même pas mouillé »).
Après un bon repas et un bon moment partagés entre ami où André nous a dévoilé ses dons de chanteur chacun s’en est allé vers une bonne nuit réparatrice.
Dimanche matin départ de Sahune à 6h, frontale ou lumière sur les vélos. Il faisait plutôt froid (–2° -4°), après Nyons nous avons eu droit au mistral latéral jusqu’à Réauville, ensuite il nous a poussés jusqu’à St Paul 3 Châteaux. Comme d’habitude André avait bien calculé, ma montre indiquait 8h59 lorsque nous sommes arrivés à l’accueil.

Josette-Julien-Claude-André

Yves-Josette-André-Yvette-Charles-Chantal-Patrice
A Saint Paul, joli village de la Drôme Provençale, il y avait une super organisation : parking sécurisé pour les vélos, ravitaillement, boissons.
Julien et Claude sont repartis en vélo aidés par un fort mistral.
Florence, Charles, Yves et moi-même avions prévu de repartir en vélo sur Aix lundi matin de façon à faire un parcours découverte le dimanche. Le mistral et le froid nous ont rebutés, nous nous sommes préservés pour le retour.
Lundi matin surprise, les voitures étaient recouvertes par la neige et les flocons continuaient à tomber. Changement de programme, nous embarquons les vélos dans les voitures et rentrons tous un peu déçus. Anne, Stéphane, Jean Noël, Alain, Joëlle, Jean Claude et Monique devant rester le lundi.
On se souviendra de ce Pâques 2008.
Josette HOHL
La Trace Velocio 2008 ou “On peut toujours découvrir des choses nouvelles…”
A l’invite des collègues des sorties du mercredi, je me laisse entraîner dans une aventure nouvelle pour moi: la Trace Velocio. Le principe est très simple: boucler un maximum de km en 24h pour rejoindre St Paul Trois Châteaux, lieu 2008 de rassemblement de “Pâques en Provence”. J’avoue ma petite inquiétude avant le départ, étant plutôt “juste” en forme et en endurance par rapport à mes collègues. Inquiétude renforcée par l’annonce d’une météo pour le moins médiocre pour le week-end de Pâques, confirmée par un froid inhabituel et la pluie les jours précédant le départ. Mais on est inscrit … on va y aller ! Pour être tout à fait honnête, la pluie a eu moins l’avantage de me donner une excuse pour ne pas nettoyer le vélo avant le départ !
Trois équipes s’élancent au petit matin du 22 mars, sous un ciel ma foi plus radieux que prévu, mais sous une fraîcheur toute hivernale. Les optimistes disent: “c’est gagné”, les prudents: “on verra à Sisteron”. Chaque groupe suit un itinéraire différent jusqu’aux Mées, point de ralliement pour la pause midi.
Mon groupe se compose de Chantale, capitaine de route, son fidèle chevalier René, Charles, Alain et moi-même. Il ne faudrait pas oublier notre fée Clochette, Marie-Thérèse, qui nous suivra tout au long de la journée, emportant bagages, prenant les photos, récupérant les vêtements superflus, pourvoyeuse d’eau et positionnée aux endroits stratégiques pour nous éviter les erreurs d’itinéraire. Une fée vous dis-je !
Le menu du jour est appétissant: 196 km pour rejoindre Sahune, 20 km au nord est de Nyons, via Manosque, Sisteron, le col de la Flachière (pas facile à trouver sur une carte !).
Au vu de la distance, le rythme est tablé sur 20 km/h, petits arrêts compris comme le précise notre mentor André. Passent les parcours maintes fois faits: Pertuis, La Bastide des Jourdans. Voilà déjà Manosque que Giono m’avait fait rêvé petit village provençal et qui est une ville champignon animée, mais si loin de mes lectures adolescentes ! Sortie de Manosque, vue grandiose sur les Alpes enneigées (de la fraîche).
La seule question que chacun se pose en son for intérieur, sans le laisser transparaître, c’est: la limite de la neige est-elle plus ou moins haute que 870m ? C’est que c’est l’altitude du col à franchir l’après-midi.
Le vent commence à se faire sentir sur la remontée de la vallée de la Durance et la pause midi aux Mées est la bienvenue. Les trois groupes se retrouvent en faisant presque mine de ne pas se reconnaître … nous sommes sensés suivre des itinéraires différents, je vous le rappelle.
Toujours le vent contraire, quelques bosses bien senties et voici Sisteron, vu de son plus beau profil de la rive gauche de la Durance. Après Laragne, la neige commence à poindre sur les bas-côtés au nord. Inquiétant, d’autant que les nuages noirs apparaissent devant. En se rapprochant ils se transforment en une bruine blanche. Pas de doute, il neige devant et l’itinéraire nous y conduit directement. A Trescleoux, nous y sommes, giboulée de neige. Vêtements de pluie, hésitations, car si la fée Clochette nous apporte capes et K-ways, elle nous apporte aussi la tentation d’une voiture bien chaude ! Courageux, nous résistons à cette tentation et repartons. Bonne décision car finalement l’averse de neige est légère et ne dure pas. La montée du col de la Flachière est un régal pour le non-grimpeur: montée régulière à 2 ou 3% sur un billard bien roulant, juste ce qu’il faut. Photos au col: c’est un nouveau col pour tout le monde. Encore quelques kilomètres et nous voici au point de rendez-vous à St André de Rosans. Je reste persuadé qu’André Beccat l’a choisi à dessein.
Comme de bien entendu, nous sommes les derniers arrivés et le temps de voir arriver un chocolat chaud, délicieux mais brûlant, voilà que tout le monde repart ! Cruel dilemme. Option 1: Se brûler la langue et rejoindre la troupe Option 2: Se priver d’un si bon chocolat Option 3: Boire tranquille, déguster et voir venir. Nous ne sommes plus qu’à 33 km du but, le chocolat est super, il fait froid, c’est donc tout naturellement cette option qui est retenue après bref conciliabule interne.
Mais, sur cette Trace, il n’y a pas que la fée Clochette, il y a aussi un président qui a l’oeil partout et qui a fait demi tour pour m’attendre. Bonne précaution car tout le monde dans l’auberge m’indique à gauche la route de Rosans, alors qu’on doit prendre à droite celle du Moulin de Mange-Fèves (je n’invente rien !). Bras sur le guidon de triathlète, Patrice me ramène vite fait sur le groupe, il n’y a juste que dans le petit faux plat remontant qu’il faut serrer les dents pour rester dans la roue. Le final est bien sympathique, faux plat descendant presque continu: la moyenne remonte !!
Hôtel simple et chaleureux à Sahune. Repas très convivial, chacun y va de son histoire. A retenir la prestation d’André dans ses chansons de geste: l’une médiévale et bien bouclée et une marseillaise pantalon plutôt débouclé. Les participants me comprendront. Pour les autres, que cela les incite à faire la Trace l’année prochaine. Comme le dit si bien Mr Michelin, “ça vaut le voyage” !
Quelques heures de sommeil et vient le moment vraiment désagréable: le lever à 5h et le départ dans la nuit à 6h. D’autant qu’il fait froid et que, toutes les minutes du premier quart d’heure de route, Alain nous annonce de sa forte voix: -1° …. -2°. Des protestations sourdes sont perceptibles dans le peloton. Extinction des éclairages à Nyons, et une bonne remontée sur Rousset les Vignes se charge de nous réchauffer. Retenez le nom de Taulignan, magnifique village provençal encerclé par ses remparts et tours. C’est sûrement celui là qu’évoquait Jean Giono.
Ce sera un jour de mistral à n’en pas douter et il se fait sentir le bougre dès qu’il a la mauvaise idée de ne pas nous pousser. Cette idée ne lui viendra qu’après Réauville pour un final “boulet de canon”. La modestie m’oblige à dire que c’est toujours le cas dans les faux plats descendants avec vent de dos.
Arrivée à St Paul Trois Châteaux, déjà très fréquenté par des cyclos venus de toute la région. Je laisse là mes compagnons de route, car la famille se réunit pour Pâques à Aix. Certes, les jambes sont un peu lasses mais les sympathiques endomorphines sécrétées par mon corps me font sentir cette fatigue avec un grand bonheur. Je l’ai fait.
Un conseil de “néophyte”: faites-le !
Jean-Claude Yvon
Pâques en Provence 2008
Par 3 Traces « Véloccio » nous sommes parvenus à rejoindre ce charmant village de la Drôme qui répond au nom de « Saint Paul Trois Châteaux ».
Pour les 12 participants à ces traces, le maître mot qui nous vint immédiatement à l’esprit fut une fois de plus le « Temps » et ses caprices.
Ce fut en effet Pâques aux tisons, surtout sur la route. Mais nous ne dénombrerons aucun abandon, malgré des états de forme loin d’être au top (félicitations à tous).
Nous avons pu également passer une excellente soirée à Sahune, près, voire un peu trop près pour certains, de la cheminée, en compagnie de notre fidèle, à ces rendez-vous pascaux, Gilbert Liotard et un couple d’amis cyclotouristes.
Un grand merci à André qui, par un investissement certain, a su nous organiser cette sortie et nous enrichir notre livre de souvenirs. Cerise sur le gâteau, il nous a dévoilé ses talents de chanteur m’autorisant à croire qu’il pourrait nous rejoindre Jacques Hatier ou moi-même dans nos chorales respectives.
Merci aussi à « Marité » pour son accompagnement rassurant.
Vivons 2008, bien sûr, mais souhaitons pouvoir renouveler cet évènement, déjà en 2009 et plus si affinité.
Patrice Paineau
Trace Velocio 2008 vue par Chantale
Nous voici tous réunis aux Platanes pour le grand jour, ce samedi 22 mars : Alain Becker, Charles Brillet, Jean-Claude Yvon, René Scorletti et moi-même. 7h45, prêts pour le départ de notre trace, direction Sahune pour ce soir et demain matin Saint Paul Trois Châteaux.
Contre toute attente, le beau temps est au rendez-vous et malgré les 4°C nous démarrons avec enthousiasme. La Bastide des Jourdans, Manosque, Les Mées où nous apprécions notre casse-croûte sous la protection des « Pénitents ». Mes coéquipiers étant très attentionnés, ils ont droit aux oeufs de Pâques en chocolat transportés dans ma sacoche. Là nous retrouvons les traces de Josette et Florence pour quelques instants de convivialité avant de repartir chacune suivie de ses partenaires. Que les montagnes sont belles sous leur manteau de neige resplendissant au soleil ! Sisteron nous accueille nimbée de lumière. Ses vieilles maisons étroitement serrées s’étagent jusqu’à l’élan final de la citadelle qui se détache sur le ciel pur. Au pied, la Durance toute verte lui fait un écrin scintillant. La Durance nous accompagne le long de la petite route de Ribiers jusqu’à Laragne. J’ai une petite pensée émue : ce fut mon premier poste à mon arrivée dans l’Académie d’Aix-Marseille. Puis, peu à peu, le ciel se couvre. Les nuages deviennent menaçants.
Après Trescléoux nous redoutons les bourrasques de neige que nous voyons au loin descendre de la montagne sur la vallée, nous y allons droit dessus. Nous voilà sous un violent vent de face avec une giboulée de neige qui nous fouette le visage. Marie-Thérèse, qui nous accompagne depuis notre départ, est là, rassurante. Elle sort de sa voiture, s’inquiète pour la poursuite du programme ; elle est prête, sur une demande angoissée de René, à me prendre à ses côtés, mais je refuse.
Ce n’est que le début de l’averse, elle ne durera peut-être pas… Nous repartons courageusement malgré le froid glacial. Et, surprise ! Le ciel m’a entendue ! Peu à peu la neige cesse, se transforme en une pluie légère qui ne nous gêne plus. Nous poursuivons, tranquillisés par l’assistance souriante de Marie-Thérèse. Que trouverons-nous au col de La Flachière ? Il se révèle n’être qu’un long faux-plat montant. Une perturbation est bien gentiment restée à notre droite et une autre sur notre gauche, juste une percée au centre pour notre passage. Jean-Claude immortalise ce moment dans sa « boîte à images ».
A Saint André de Rosans nous nous retrouvons tous pour poursuivre la descente sur Sahune.
« Pas besoin de repas ce soir », nous affirme André, « nous passons à Mange-Fèves ! ». La pluie menace encore et nous « traçons » au maximum pour arriver à Sahune bien essoufflés mais épargnés par les intempéries. Charles, avec une côte fêlée, est heureux d’avoir fait le parcours sans trop souffrir. Le repas du soir est animé ; les jambes sont lourdes pour gravir les escaliers jusqu’aux chambres.
Le réveil à 4h15 est redoutable. Départ au petit matin à 6h pour découvrir les paysages de la Drôme. Il fait 0°c mais la route est sèche. La nuit est claire. La pleine lune entre deux collines sur un ciel bleuté joue à cache-cache avec les nuages au-dessus d’une large prairie gelée que j’ai prise tout d’abord pour un lac aux eaux vertes. Puis un ciel plus chargé nous accompagne jusqu’à Nyons, mais pas de vent. Il commencera à vraiment souffler après Nyons, il dégage le ciel, fait briller le soleil levant, mais, dur ! dur ! quand il est de face. Malicieusement, Alain fait accélérer l’allure …nous risquerions de tomber !… il faut suivre ! Ce n’est pas facile mais le but est tout proche. Nous passons non loin de Vinsobres, une petite goutte m’aurait-elle aidée ?… Au loin la silhouette du château de Grignan. Nous admirons le château de Roussas serti dans un petit village accueillant avec ses maisons aux terrasses ensoleillées. Nous sommes à deux pas de l’autoroute mais les vaches paissent tranquillement dans la vallée bucolique. Enfin le vent va nous pousser jusqu’à Saint Paul Trois Châteaux où nous sommes heureux de retrouver Anne, Stéphane, Joëlle et Jean-Noël qui, la veille, ont participé aux festivités de Pâques en Provence.
Merci à André pour ce beau parcours qu’il a travaillé depuis plusieurs mois. Même les horaires prévus ont été respectés à la minute près ! Ce sont des moments d’amitié partagée qui ne s’oublient pas.
Chantale Scorletti
L’équipe féminine de l’EPM cyclotourisme composée de : De gauche à droite : Marie-Paule, Simone, Chantal, Annie, Brigitte et Josiane
Nous sommes sur le point de prendre le départ pour une longue randonnée qui doit nous conduire à Taulignan où nous devons passer la nuit, puis à Saint-Paul-Trois-Châteaux le dimanche matin.
L’itinéraire n’est pas direct, et c’est en passant par le Var, les Bouches-du-Rhône, en longeant le sud du Luberon, en traversant le Vaucluse du sud vers le nord que nous arrivons dans la Drôme, dans le charmant petit village de Taulignan.
Les jours qui précèdent sont vécus dans l’angoisse. La veille encore la neige est annoncée à Manosque. Comment envisager de prendre le départ dans ces conditions ?
Samedi, au lever du jour, les inquiétudes s’envolent. Le ciel est clair.
Quelle belle randonnée ! Nous avons eu le plaisir de voir de beaux paysages, mais aussi des ouvrages comme cette magnifique roue à eau.
Nous traversons la belle ville de l’Isles-Sur-Sorgues, mais ce n’est pas le jour… nous avons toutes les peines du monde à nous frayer un chemin parmi les badauds qui se promènent dans la foire à la brocante de Pâques. Nous passons à Pernes-Les-Fontaines, Pâques en Provence 2002, où nous sommes arrivées après une flèche, puis à Camaret-sur-Aigues, Pâques en Provence 2006, où nous sommes arrivées après une trace
Les nuages sont très menaçants… le vent redouble.
A partir de Camaret, les conditions deviennent plus pénibles. Le vent nous retient, de plus les vallonnements n’arrangent rien.
Il est temps d’arriver à Taulignan, car le soleil décline et nos forces aussi.
SAINT PAUL TROIS CHÂTEAUX…samedi 22 mars 2008.
Les 14 cyclos anglois jaunes et verts l’ont tant attendu , ce jour !!!!! et tant redouté !!
Le printemps 2008 est né il y a 2 jours……pourtant , au départ , à 7 heure , il fait « frisquet » (4°).
Les 14 « L.A.C.C. » s’affairent autour de leurs montures respectives, très concentrés , et échangent dans leur « jargon-cyclo » consignes et tactiques pour gérer au mieux ces 200 Km en pays drômois.
Pointage obligatoire au départ……
Un dernier petit café…
…et le premier coup de pédale : le 1° groupe s’élance à 7h15….le second 10mn plus tard. (sécurité oblige !)
L’histoire de la VELOCIO, l’incontournable épreuve dans la vie d’un cyclo depuis 13 ans qu’elle est inscrite au programme du club (la 1° , en 1996 à FOS s/ MER) est pleine d’anecdotes, d‘incidents, de surprises, de fierté partagée, d’amitié et de galères……
Que sera la « mouture » 2008 ?
BONNE ROUTE !!!!!!!
LE CIRCUIT
Le circuit , à cheval sur 2 départements : VAUCLUSE et DRÔME, entre PROVENCE et VERCORS , enchaine les petits villages authentiques , perchés , regroupés autour de châteaux médiévaux , souvent en ruines (on dit ici « bourg castral ) qui racontent un passé agité par les guerres de religion et les luttes entre Seigneurs …
Mais …..est-ce bien la préoccupation des cyclos ?
Pour eux , ce matin , les paramètres importants s’appellent
– état des routes – météo – condition physique – prudence – alimentation bien gérée……….etc
LE CIRCUIT EN PHOTOS
SAINT PAUL 3 CHÂTEAUX
Pas de photo de château ………puisqu’il n’y a pas de château…
Explication :à l’origine , ce site était habité par une peuplade gauloise « LES TRICASTINI ».
Le village s’est donc appelé SAINT PAUL en TRICASTIN… et TRICASTIN a été confondu avec TRICASTRI et faussement traduit par 3 CHÂTEAUX.
SUZE LA ROUSSE
C’était un « relais de chasse » à l’époque de CHARLEMAGNE. Puis , propriété des PRINCES D’ORANGE et des SEIGNEURS DES BAUX , dont la lignée s’est éteinte en 1958.
Aujourd’hui , propriété du CONSEIL GENERAL.
…au 11° km , tout le monde est frais et souriant…
…grand soleil…petit vent favorable…la progression est excellente.
BOUCHET
Au XI° , ce n’est qu’une maison de chasse , cachée dans les bois ( d’où le nom de « boscheto ». Au XII° construction par un SEIGNEUR DES BAUX d’une abbaye cistercienne : Notre Dame du Bosquet
Elle est devenue une salle de vieillissement du vin des Côtes du Rhône , pour le Cellier des Dauphins , puis a été rachetée par la commune et réintégrée dans le patrimoine communal.
Voir aussi la Chapelle SAINT SEBASTIEN, Abbaye cistercienne
BUISSON
…… et ses remparts
VILLEDIEU
MIRABEL LES BARONNIES
Les 2 équipes avancent sur des routes en parfait état, peu fréquentées, le soleil brille et les sourires sont de rigueur.
L’horaire est respecté par rapport aux prévisions.
VINSOBRES
Première côte sévère !!!!!!
En ce pays de très bons vins……pour une dégustation ….il faudra revenir !!!!!
VENTEROL
après la vigne……les oliviers .
ROUSSET LES VIGNES
Ancien prieuré clunisien
Maisons médiévales
Château féodal
MONTBRISON
10H25
1° pointage
1° casse-croûte
Point météo : beaucoup plus clémente que prévu
GRIGNAN
Château – forteresse dès le XIII° siècle.
Fief de François ADHEMAR de MONTEIL , gendre de l’illustre Marquise de SEVIGNE , dont le tombeau se trouve dans la Collégiale attenante.
Progression régulière ….mais la température baisse…..
TAULIGNAN
…et ses remparts circulaires ( autour du château détruit à la Révolution ) ne comptant pas moins de 11 tours encore visibles.
LA PAILLETTE
13 H
2° pointage
2° casse-croûte
Point météo : l’optimisme décroît… le ciel s’obscurcit…
…et mes photos aussi..?????
VESC
Royaume des chèvres , c’est ici qu’est né le véritable « picodon » mais l’heure n’est pas à la dégustation…
Faut-il y voir un lien ? …la devise du village est : « Vivre bien, c’est vivre deux fois »
Eglise romane Saint Pierre.
En regardant l’arrière plan , on comprend pourquoi il fait froid……
BOURDEAU
Ruines des 2 châteaux médiévaux :
Le château des évêques de DIE
Le château des POITIERS
Fontaine Alberte de POITIERS
La légende d’Alberta Alberte, fille du seigneur de Bourdeaux, avait deux soupirants : Alfrédis de Mornans et Hérald de Bézaudun. Atfrédis la voyait en secret, tous deux s’aimaient depuis longtemps et le sire de Poitiers décida de les marier.
Hérald de Bézaudun, moins heureux, trouve en Béatrix, a^eule d’Alberta, Suzeraine du lieu, une alliée car celle-ci voulait unir les Poitiers et les Bézaudun. Hérald renoncera a son amour a condition que Béatrix lui accorde un souvenir d’Alberta. Béatrix lui donnera l’écharpe brodée par Alberte pour Alfrédis, s’il part combattre en terre sainte… Le jour des noces a lieu un tournoi… Stupeur
Le premier adversaire d’Alfrédis est Hérald qui, porteur de l’écharpe d’Alberta, s’écrie : “voyez a mes couleurs qui est ma Dame”. Alberte s’évanouit, Alfrédis pourfend le félon mais meurt dans le meme assaut. Une bataille générale s’ensuit et ce jour-la, la riviere devint rouge sang jusqu’au Rhône…
Alberte ne survécut pas a son époux.
PUY SAINT MARTIN
Il pleut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mauvais temps pour les cyclos !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mauvais temps pour les photos !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les cyclos ont froid…….
les mines s’allongent……
.les conversations se font rares…..
CHAROLS
Ancienne voie romaine
Traversée par « LE ROUBION » : la légende raconte que les Seigneurs de BOURDEAUX et de SOYANS se battirent en duel pour la main d’une belle et , on dit que la rivière était tellement pleine de sang , qu’on l’appela le ROUGE-BION.
LA BEGUDE DE MAZENC
15h15
3° pointage
3° et dernier casse-croûte ; on épuise les réserves de vivres .
Point météo : ….il ne pleut plus……….mais
……il a beaucoup plu…….et
…..il va pleuvoir……..
Ancien relais de diligences ( bégude= endroit où l’on boit ).
Le vieux village est sur la colline : CHÂTEAUNEUF DE MAZENC avec ses vestiges médiévaux, son beffroi et ses vieilles rues.
Ancienne place forte des TEMPLIERS
ALLAN
…..la menace se confirme…revoilà la pluie glaciale….et une côte de 6 km
Au 170° km , les cyclos ont froid , les crampes apparaissent , et il parait même que pour certain , la vue se brouille …….DUR DUR !!!!! mais c’est la dernière difficulté du circuit .
Les 30 derniers kilomètres , en faux plat descendant , avec vent frais mais favorable
s’effectuent sans problème , à 35 km/h de moyenne , avec la traversée de……
ROUSSAS
Ancien village défensif ; il ne reste que les ruines du château et du donjon du XII°.
A voir : le circuit botanique des roses nouvelles.
LA GARDE ADHEMAR
Village fortifié qui abritait la garnison des ADHEMAR
Le splendide château construit au XVI° siècle ( GRIGNAN en plus petit) fut démantelé en 1810.
et arrivée à SAINT PAUL 3 CHÂTEAUX vers 17 heures .
Les cyclos sont heureux d’en finir ………..
…….ils repartent , diplômés et médaillés
…..et à quoi pensent-ils ?
…MAIS A LA VELOCIO 2009 , BIEN SÛR !!!!!!
(équipe n° 43, Pierrette et Alex Poyer)
Ce n’est pas sans appréhension que nous démarrons à 7 heures du matin, tant les prévisions météo sont peu encourageantes. Toutefois, si le vent est bien présent, son orientation franchement ouest nous est plutôt favorable. Par des routes connues et escarpées, nous arrivons à Alès après avoir tutoyé les contreforts des Cévennes
Un café de Salindres sert de cadre à notre pique-nique du midi, puis le tronçon de route qui nous conduit, via Barjac et sa foire aux antiquités, à Vallon-Pont-d’Arc est parcouru tambour battant grâce à l’aide d’Éole. Le ciel profite de notre arrêt à l’abri pour se déverser et au site de Pont-d’Arc le soleil est revenu.
Par la suite, le ciel mitigé ne nous empêche pas de profiter des points de vue de la route des gorges.
Alors que nous attendons pour traverser le pont en sens unique de St-Martin d’Ardèche, arrive en face de nous une équipe de « traceurs », et quelle équipe ! N’est-elle pas constituée de redoutables diagonalistes, dont D. Lamouller, unis autour de leur président Bernard Lescudé. Brève rencontre car l’heure avance, les températures sont fraîches et tout le monde a hâte de gagner l’étape. Pour nous c’est Bollène d’où le lendemain nous atteindrons Saint-Paul en découvrant le site et le patrimoine de Saint-Restitut.
Vient ensuite l’essentiel, le plaisir de rencontrer de nombreux amis.
Vous connaissez sûrement les FLECHES VELOCIO organisées tous les ans par l’Audax Club Parisien à l’occasion de Pâques en Provence, mais peut être pas les TRACES VELOCIO.

Il s’agit d’effectuer un parcours compris entre 201 et 360 km le samedi pascal, par équipes de 2 à 6 machines, entre 6h00 et 22h00, pour rallier la concentration de Provence qui avait lieu cette année à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Avec René nous avions décidé de tenter l’aventure car nous n’étions pas très chauds pour rouler de nuit sur une Flèche, et nous choisissons d’effectuer le parcours préparé par Jean-Claude pour la Flèche qu’il conduisait (Aline, Hugues, Jean et Jean-Pierre).
Préparation
Nous l’avons effectuée avec les fléchards, par des sorties régulières depuis 3 mois, la sortie de 165 km à L’Isle Jourdain, puis la sortie de 200 km vers Villefranche de Rouergue et Cajarc à laquelle je n’ai pu participer pour cause de séjour ski (il n’y a pas que le vélo dans la vie !).
Tout se passe bien et après préparation des vélos, chargement des sacoches et sacs à dos (autonomie oblige) nous sommes prêts à partir malgré une météo très défavorable pour l’ensemble du week-end.
L’Approche
Départ donc de Montauban Vendredi 21 Mars à 7h30 par un temps gris et « humide », mais avec un vent de N/O favorable, sur un parcours peu accidenté qui nous mène vers Bruniquel, puis la montée vers Castelnau Montmirail, Marsac ou nous ratons la D13 et nous retrouvons sur la rocade d’Albi en travaux, avec coups de klaxon et quelques frayeurs; heureusement un conducteur de travaux nous arrête et nous indique une sortie vers le centre d’Albi.
Ensuite c’est la remontée sur les berges du Tarn, avec des paysages agréables, une route peu fréquentée, mais une succession de tunnels dont 3 sont non éclairés ; n’ayant pas d’éclairage avant, le premier sera franchi à pied et à tâtons, les 2 autres sur nos vélos grâce à un automobiliste sympa (il y en a !!!) qui reste derrière nous pour nous éclairer.
Vers 13h30 nous cherchons un abri pour déjeuner et René aperçoit à Trebas un restaurant qui paraît éclairé : miracle il est ouvert, un feu de bois brûle dans la grande cheminée, nous mettons quelques vêtements à sécher, et nous régalons d’un bon plat chaud.
Le départ se fait sous une pluie soutenue qui nous accompagnera toute la fin du parcours par Brousse-le-Château, et nous arrivons au terme de notre première journée, à St Affrique, vers 16h45 après 169 km.
Nous y avons réservé 2 chambres à l’Hôtel du Pont Neuf, dont le patron qui a déjà accueilli plusieurs fois des cyclos du Véloce est très sympathique et attentionné.
C’est vers 20h30, sous une pluie battante, que nous voyons arriver la Flèche de Jean-Claude et celle de Francis, ruisselants sous les cirés et ressemblant à des Terres Neuvas, mais tous avec un moral d’enfer à notre grand étonnement.
Après un potage bien chaud et un copieux dîner, des vêtements passés au sèche linge par le patron, et à la stupeur des autres clients du restaurant, les 2 équipes repartent pour 200 km avec nos encouragements, pendant que nous allons passer au chaud une nuit réparatrice.
La Trace
Agréable surprise ce matin, car pas de pluie et un ciel pas trop chargé.
Petit déjeuner à 7h pour un départ à 7h40. Les 30 premiers km en légère montée permettent de s’échauffer tranquillement, avant d’attaquer la grosse difficulté du jour, la montée vers Cornus et le Larzac. Comme d’habitude René est toujours devant dès que ça monte, mais nous sommes parfaitement complémentaires car c’est l’inverse dans les descentes ! et nous nous attendons pour rouler de concert.
Arrivée au Caylar à 10h30 (51 km en presque 3h et premier pointage), la route sur le plateau est agréable, le revêtement parfait, vue sur les montagnes enneigées, temps clair et vent toujours favorable.
Puis c’est la descente vers St Maurice de Navacelles, puis Ganges et nous décidons d’avancer pour déjeuner à Sauves vers 14h (125 km). Bien qu’étant un samedi les hameaux traversés sont plutôt déserts et nous sommes presque les seuls clients de ce bar : sandwichs, gâteau de riz et 2 demis pour attaquer les 80 derniers km qui vont s’avérer plus difficiles que prévu, avec une succession de « petites » bosses qui nous usent peu à peu, et un vent qui devient progressivement défavorable vers Uzès, ralentissant nettement notre progression qui tombe à 15 km/h.
Nous commençons à nous inquiéter en voyant le jour tomber, alors que nous n’avions pas prévu de rouler de nuit et que notre éclairage se limite aux feux rouges arrière.
Nous arrivons à Bagnols sur Cèze et prenons la nationale vers Pont St Esprit, mais il fait nuit noire, il y a pas mal de trafic, nous n’avons de visibilité que lorsqu’une voiture nous dépasse, et les bas côtés sont en très mauvais état. Il est 20h, nous sommes à 10 km du gîte, les 201 km fatidiques sont juste dépassés, et j’estime que poursuivre est trop dangereux, donc je propose à René d’arrêter là, de contacter Dédé pour qu’il vienne nous récupérer avec le minibus et nous ramener au gîte.
Une ½ heure plus tard nous arrivons dans le Domaine de la Baume, une superbe demeure, et débarquons dans la salle à manger où nous retrouvons avec joie tous les participants (une trentaine !) à cette concentration, attablés pour se restaurer.
Epilogue
Le lendemain tout ce beau monde se dirige vers St Paul Trois Châteaux (en fait il n’y a pas un seul château… le nom vient de la traduction de Tricastin, nom donné à la région par les Romains), lieu de la concentration Pascale 2008, avec un mistral froid et violent, ou nous faisons valider notre Trace par la responsable, la très sympathique Me Yvette Pendu, et récupérons notre médaille commémorative.
Après le déjeuner pris sur place (pour ceux qui ont pu avoir des tickets repas !), retour au gîte pour une après midi de repos, belote, et discussions animées, car nous savons que les 3 jours qui viennent pour le trajet de retour seront difficiles… mais ceci est une autre histoire que certains ne manqueront pas de raconter !
Morale
Ne jamais partir pour de telles randonnées sans un éclairage complet en ordre de marche (tunnels, arrivée tardive) et mieux gérer le temps de façon à garder une marge suffisante : en partant à 7h nous arrivions avant la nuit à Pont St Esprit.
Nous retiendrons la leçon !!! Mais au final nous garderons un excellent souvenir de cette Trace malgré ces petits désagréments.
Marc LANDREAUD
Encore une fois, elle s’est bien déroulée. Deux équipes au départ, aucun problème pour les huit participants ; sauf le vent violent le dimanche matin, qui nous a bien ennuyé, car bien sûr, face à nous toute la matinée ; C’est usant !
Nous ne nous plaindrons pas, car le samedi ce sacré mistral ne nous a pas trop gêné. (heureusement car 180 kilomètres avec le vent !….) ; Et quand on a vu la neige le lundi matin…
Ouf, ça aurait pu être pire.
Mon équipe s’est bien comportée, « Papy Claudius » pédalait avec une aisance qui fait rêver, et les autres (Pierre, Sam et Fabrice) ont dû se bagarrer dans la dernière difficulté du circuit, histoire de faire tomber la pression, car, tout le jour tranquille, il fallait bien lâcher les gaz. La cocotte minute était prête à exploser, ça leur a fait beaucoup de bien.
L’autre équipe a également bien passé la journée et ils étaient les premiers le soir à l’apéro. Ils se sont même dévoués pour boire nos verres, au cas où nous n’aurions pas eu le temps de le faire. (Ndlr : la belle excuse !).
Merci à Hervé qui nous a gentiment porté nos bagages et à James Morrisson qui est venu nous rejoindre au gîte le soir et dîner avec nous.
J’ai une petite pensée pour Sam qui était un bon élément et qui a dû nous quitter pour partir travailler en Australie. Il m’a chargé de remercier tous les gens du club. La médaille qu’il a eue lui a fait énormément plaisir.
A l’an que ven, au Pontet !
Roger GILLY