Trois traces cette année en direction de Brantes, aujourd’hui inscrites au palmarès du club – 17 participants : c’est bien, mais le C.S.P. peut mieux faire, j’en suis certain.
Les itinéraires tracés entre DURANCE et EYGUES s’égayaient dans les montagnes de CHABRE, de la CLAVELIERE et de l’HERE avec, en prime pour certains, celles du LUBERON et de l’ALBION.
Dénivelés « moyens » quoique la trace N°2 était bien servie en cols dont certains avec 3 chevrons laissent quelques souvenirs (mais, que serait le CYCLOTOURISME sans souvenir !?)


J’étais inscrit dans la TRACE N°1 – cheftaine FRANCOISE. Quelques soucis mineurs samedi matin :

  • Joël oublie son bidon dès le départ et retourne sur 2 kms pour aller le chercher dans sa voiture.
  • Perte de temps au contrôle de MANOSQUE, je ne sais trop pourquoi.
  • Roue arrière de Gérard presque à plat dès LA BRILLANNE : gonflage, regonflage, re-regonflage dans l’espoir d’arriver ainsi jusqu’à SISTERON pour finalement réparer en urgence à quelques kilomètres de là.

Sur la place d’en haut de la Cité-Forteresse de la « CLAOU de PROUVENCO », Marie-T est là qui nous attend. Coup d’oeil à sa voiture ; il ne reste qu’une toute petite lumière au centre de la lunette arrière, sécurité oblige…le reste étant passablement bourré de sacs. Un grand MERCI à notre dévouée accompagnatrice. Il est 12h30. Elle nous signale que la trace N°3 vient de partir (capitaine Jean-Claude ABADIE). Ils sont donc en avance et nous en retard sur l’horaire prévisionnel. Seraient-ils entrain de « nous la jouer » à la montre !? Ah les coquins !…Mais, intérieurement je rigole. SISTERON passé, ils vont s’enfoncer dans les montagnes pour rejoindre l’itinéraire de la N°1 et les cols qu’ils vont devoir franchir sauront limiter leur velléité. Ah, mais !…Quant à nous, remontée tranquille le long de la rive droite du grand BUECH que nous abandonnons en face EYGUIANS et, le col de la FLACHERE négocié au train « de sénateur » (une formalité côté EST) nous traversons St ANDRE, le bien nommé (sic !), ROSANS, VERCLAUSE pour arriver à SAHUNE à 17h00 avec 1h00 d’avance sur mon programme. Nous sommes les premiers…petit sourire en coin en pensant à nos amis de la N°2 et la N°3 qui ahanent encore sur des pourcentages élevés là-haut dans les montagnes. Ils arrivent tous vers 17h30 / 17h45 très satisfaits de leur prestation mais un peu surpris des parcours que je leur avais concoctés.

Hôtel de SAHUNE réquisitionné par le C.S.P., repas copieux et spécial cyclo, nuit au calme…ou presque pour certains ; petit déjeuner « le top ». Dehors, il pleut à verse. Ce sont les arrière-gardes des trombes d’eau perçues durant toute la nuit. Jean-Claude ABADIE tente de négocier un départ différé mais, fort heureusement ses propositions seront étouffées dans l’œuf puisqu’à 7h20, prêts pour notre départ, les humides nuées s’éloignent dans le ciel. Ouf ! Capes et K-ways à « refourguer » dans les sacs.


BRANTES est à 60 kms au bout d’un parcours magnifique : collines du nord VENTOUX, col de VEAU et de St LEGER négociés dans le froid, vallée du TOULOURENC rivière impétueuse aux crues dévastatrices…durant la nuit, aux intempéries un peu exceptionnelles pour un 4 avril, le géant de PROVENCE s’est couvert d’une houppelande toute blanche dont les franges viennent caresser les abords de notre chemin. Moulinette obligatoire pour grimper les 1.5 kms jusqu’à BRANTES ; village d’opérette accroché au flanc de la colline…Allez-y, toute description me paraît impossible !

Au contrôle d’arrivée nous trouvons Yvette PENDU, déléguée incontournable pour les TRACES, installée sous une grande tente dont le toit arbore encore quelques flocons et qui « baigne » dans cinq centimètres de boue glacée, conséquences des cataractes célestes de la nuit… Elle est gelée mais stoïque au poste devant ses listes, cahiers, tampons et autres médailles et, ce n’est pas la bise furtive et amicale faite par-dessus la table qui va la réchauffer : elle ne réchauffe que les cœurs…ce n’est déjà pas si mal !

Plus haut (le village étant construit tout en étages) je trouve l’ami Bernard (LESCUDE) responsable, m’a-t-il semblé, d’un stand de l’organisation papale…Oh, pardon ! Mon esprit, ma langue ont « fourché » ; je voulais dire « pascale ». Pas étonnant, mon ami c’est le pape des Diagonales, puisque Président de cette prestigieuse amicale. Et, de plus il présente avec précision et ingéniosité, la rubrique « CYCLOTECHNIE » dans notre revue CYCLOTOURISME…Il tape du pied, il a froid. Alors, en lui faisant la bise, il m’a glissé à l’oreille (mais vous ne le répéterez surtout pas ! Promis ?) qu’il venait de trouver le sujet de sa prochaine rubrique : « Braséros transportables pour Cyclo-maso ! »

Allez, portez-vous bien. L’an prochain, nous fêterons VELOCIO sous le soleil…Parole d’André !

André BECCAT
C.S.P. – Avril 2010

N°19 (N°1 C.S.P.)N°20 (N°2 C.S.P.)N°21 (N°3 C.S.P.)
Françoise BERNARD
(cheftaine)
Josette HOHL
(cheftaine)
Jean-Claude ABADIE
(capitaine)
André BECCATAlain BERNARDJean-Claude LAGACHE
Charles BRILLETMichel DONJERKOVICJulien LE CORRE
Joël GRAZIDEYves IACOPONIPatrice PAINEAU
Gérard NICOLASFrançois MOULINPatrice PAINEAU
Bernard ROUSSEAUGuy POULENARDRené SCORLETTI
Les équipes du C.S.P. en 2010

Les Traces Vélocio 2010 se sont terminées dans le joli village de Brantes, au pied du Mont Ventoux. Voici quelques photos de ce rassemblement simple et rustique.

Sommaire
Voeux Création Roger MARTIN page 4
Adieu à Claude LEPERTEL par Thierry MITON page 5
Éditorial par Thierry MITON page 6
Tranches de vie par Jean-Gualbert FABUREL page 7
Tour de France en solitaire par Jean-Pierre LE PORT page 11
Nouvelle par Roger MARTIN page 18
Randonneurs Mondiaux par Jean-Gualbert FABUREL page 23
Londres – Edimbourg – Londres par Geneviève et Jean-Gualbert FABUREL page 24
Sydney-Melbourne par Sophie MATTER page 30

Le bulletin de janvier a été coupé en deux fichiers pour faciliter votre lecture.

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Sommaire
Éditorial page 3
Marie-Thérèse page 4
Flèche Vélocio page 5-11
Traces Vélocio page 12-17
Flèches de France page 18-27
Flèches et Traces Pascales page 28
Super Randonnée page 29
Tour de Corse page 30
BRM Français Organisation ACP page 31
BRM Français page 32-36
BRM Français calendrier page 37-39
Randonneur 5000 page 40
Flèches Nationales page 41-47
BRM Etrangers pays organisateurs page 48-49
BRM Etrangers clubs organisateurs page 50-51
BRM Etrangers calendrier page 52-61
Correspondants Etrangers page 62-63

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Sommaire
Éditorial par Claude LEPERTEL page 4
Hommage à Marie-Thé par Bob et Suzanne LEPERTEL page 6
Flèche de France Viroflay-Autrans l’ACP page 8
Une pensée pour toi Marie-Thé par Roger MARTIN page 25
Sorties Privilégiées par Rémy HUGON page 27
Flèche Vélocio Equipe Rémy Hugon Yves LANOE page 30
Flèche Vélocio Equipe JP Pendu 7×10 Daniel KONCEWIEZ page 36
Randonneurs Mondiaux par Jean-Gualbert FABUREL page 38
Les 24 heures du Mans par Geneviève et Jean-Gualbert FABUREL page 40

Le bulletin d’octobre a été coupé en trois fichiers pour faciliter votre lecture.

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LA SOLITA VOGLIA DI RIVINCITA

Cesenatico, 24 maggio 2009 : me ne torno a casa con le pive nel sacco. Dopo aver sbandierato per tutto l’anno il tentativo di completare la 9 + 9 Colli Night & Day mi tocca pagare tutte le pizze scommesse e subìre gli sfottò di coloro che ritenevano impossibile l’impresa. Niente è impossibile, infatti una ventina di colleghi randomatti ce la fa a completare il doppio giro ma il sottoscritto incappa in una giornata negativa, causa un colpo di calore è costretto ad alzare bandiera bianca, poche volte sono stato così male. Bollito sotto il sole della Romagna inizio a meditare sul modo di riscattare la figuraccia, le sconfitte fanno male ma alla fine le rivincite diventano più belle delle vittorie. Intanto ci rivedremo qui l’anno prossimo, certo la mia stagione ciclistica non è da considerarsi fallimentare, alcune belle soddisfazioni me le sono tolte ma qui ci vuole qualcosa di veramente speciale ed esclusivo. Navigando sul web l’occhio cade su una prova francese di nuova concezione, la Super Randonnèe Haute Provence omologata Audax, che prende ispirazione dalla “gemella” svoltasi l’anno passato a Cuneo. Devo essere il primo italiano ad avere questo brevetto permanente.

CHE COS’E ?

Partenza e arrivo da Carcés (Var), 609 km., 11000 metri di dislivello, 50 ore di tempo massimo, quota di iscrizione 5 Euro, avventura allo stato puro, niente ristori, niente dormitori, niente trasporto di vestiario di ricambio, niente di niente. Ognuno deve provvedere personalmente a tutto ciò che gli serve per completare il percorso. I controlli vengono effettuati facendosi ritrarre con il pannello posto in cima ai colli da scalare, necessaria una macchina fotografica digitale. Non male l’effetto “low cost” per il portafogli svuotato che mi ritrovo e che mi ha tenuto lontano dalle più celebrate prove britanniche e spagnole. I partecipanti devono scegliere almeno un mese prima la data del loro tentativo, in caso di maltempo devono comunque effettuare la prova altrimenti viene considerata nulla. Decido di partire mercoledì 19 agosto 2009 ore 8:00 sperando nel meteo. Il tutto in gran segreto almeno fino a metà luglio, nemmeno a casa sanno nulla, non vorrei che qualcuno per sbaglio si aggregasse e mi togliesse l’esclusiva della cosa ma la mia boccaccia non è stata capace di rimanere chiusa fino alla fine. Durante un viaggio in auto mi viene posta la domanda : “Che programmi hai per il mese di agosto ?” e mi sfugge la notizia… “VENGO ANCH’IO !”.

LEI

Chi lo avrebbe mai detto ? E come si fa a dirle di no ? Beh, dopotutto potremmo essere il primo e la prima italiana, niente male come idea. Barbara, varesina, ci conosciamo da qualche anno e da un po’ di tempo la chiamo scherzosamente “sorellina” : stesso luogo e anno di nascita, stesso anno di esordio nel ciclismo ufficiale, stessa passione per le avventure estreme in bicicletta, stessa marca di automobile, stesso tipo di cellulare, il tutto senza volerlo e senza mettersi d’accordo, praticamente la mia fotocopia al femminile. Da questo momento nel racconto verrà chiamata semplicemente “Lei”. Campionessa italiana di ciclocross, a metà del guado tra il cicloturismo e l’agonismo (speriamo che la pianti lì), ultimamente si è rilanciata nelle gare a circuito correndo con i maschi ottenendo buone soddisfazioni e lasciandomi qualche preoccupazione, oddìo questa mi stronca ! Non conosce nulla del brevetto ma quando le porto la documentazione ne è entusiasta e si iscrive al volo. Nella seconda settimana di agosto ci alleniamo insieme sulle Alpi Francesi dove trascorre una settimana di vacanza in campeggio e si spara 20.000 metri di dislivello, io la accompagno solamente in due tappe, leggermente (!) provato da tutte le maratone stagionali per me Lautaret, Ornon, Croix de Fer, Telegraph, Galibier sono più che sufficienti. Grazie per l’ospitalità e la compagnia a Lele e Simona, veramente simpatici. Durante le uscite ad ogni salitina, rampa, cavalcavia le due ragazze “marziane” si scattano continuamente in faccia simulando una tappa del Tour de France e lasciandoci sbalorditi, hanno veramente una condizione strepitosa.

LA VIGILIA

Le giornate precedenti sono dedicate alla programmazione : bici con portapacchi posteriore, luci, scelta dello zaino e di cosa metterci dentro. Preparo una tabella con i passaggi ai vari controlli che risulterà molto utile, media di 16 km/h e 10 ore di riposo totali sono sufficienti per concludere in 48 ore. Per quanto riguarda la  logistica l’unico hotel della località di partenza è strapieno e siamo costretti a ripiegare sul campeggio.

Lei, la “selvaggia” è esperta del settore, io sono un po’ preoccupato per le mie ossa malandate ma tant’è, o tenda o sotto le stelle, eppoi continua l’effetto “low cost” della spedizione. Martedì 18 agosto, caricato tutto il necessario sulla capiente Fakiromobile si parte in tutta tranquillità, un incidente nei pressi di Savona rallenta la nostra marcia ma è ora di pranzo e si approfitta per la sosta, il panino non è granchè ma ci rifacciamo subito col mega-gelato. Risolti i problemi di traffico arriviamo a Carcés verso le 16. Lei inizia a montare la tenda, cerco di darle una mano per quanto possibile vista anche la mia mobilità attuale che fa veramente schifo, l’incidente di due anni prima ha lasciato un segno ormai indelebile. Un attimo di relax a bordo piscina ed è ora di cena con la classica pastasciutta, i francesi incuriositi ci passano a fianco augurandoci buon appetito, non sanno cosa si perdono… veramente gli spaghetti sono un po’ scotti ma va bene lo stesso. I nottambuli fanno chiasso fin verso mezzanotte, i più mattinieri pronti per l’escursione di giornata iniziano a vociare alle sei,

la sveglia non serve, è ora di prepararsi.

SPETTACOLO SUBLIME

Abbondante colazione, poi bisogna sbaraccare tutto perchè non ci è permesso lasciare la tenda lì per due giorni. Troviamo parcheggio poco distante, qui un super-cafone inizia a scattare foto alle auto in sosta, dice che non è possibile lasciarle davanti alla sua proprietà, ma i cartelli di divieto non si vedono. Riposte le bici in auto ci spostiamo di qualche centinaio di metri. Finalmente alle 8:45 si parte dalla piazza del Municipio. La prima parte del percorso è una delle più impegnative, in breve si sale di quota con splendide vedute sul Lago di Sainte Croix, Lei all’inizio non sembra in grande giornata ma ci mette poco a scaldare il motore. Giunti a circa 1000 metri di altitudine inizia il grande spettacolo, qui si sviluppa il più importante e forse unico canyon europeo, le gole del Verdon. Il corso d’acqua ha scavato tra le montagne spaccature profonde anche 700 metri regalando alla vista punti veramente spettacolari. Complimenti a chi ha progettato questa strada impervia e ricca di saliscendi, il suo nome è tutto un programma, “Corniche Sublime”. Il nostro è un continuo fermarsi sulle balconate delle creste del canyon per ammirare il panorama e scattare foto imitati dai numerosi turisti presenti sul luogo. Il caldo inizia a farsi sentire, dal punto di vista ciclistico mi sento come un rimorchio, come previsto appena la strada s’impenna Lei svolazza come una libellula. Dopo 80 km. prima sosta-panino nel borgo medioevale di Trigance, e che panino ! Qui la misura minima pare sia la mezza baguette, senza contare la farcitura : cipolle, peperoni, tonno, tutta roba leggerina che Lei elimina all’istante, è sufficiente il classico “jambon et fromage”. Riprendiamo, una veloce discesa ci conduce sulle rive del Verdon e da qui si risale sull’altro lato del canyon, da questo versante l’ascesa è più continua con pendenze fastidiose, la cosidetta Route de Crétes. Sono le 14 e il caldo è opprimente, per fortuna trovare fonti di acqua fresca non è un problema, ben presto mi ritrovo bagnato fradicio di sudore e non esito ad inserire le marce ridotte. La marziana non cambia registro e mi precede regolarmente di qualche centinaio di metri gustandosi il panorama, le bellezze della natura e meritandosi i complimenti di un cicloturista toscano che la vede salire col 34×19.

In cima al precipizio notiamo due aquile che volteggiano sulle nostre teste.

LA CURA DELLA BIRRA

Tornati a valle ecco un tratto di strada nazionale e qui iniziamo a fare i conti con la cosidetta “pianura francese”, quella che per intenderci di pianeggiante ha ben poco, i classici mangiaebevi. Fa meno caldo mentre aumenta il traffico automobilistico, una svolta a destra e si ritorna a pedalare in tutta tranquillità su una strada secondaria, attorno a noi sterminate distese coltivate a lavanda il cui profumo ci accompagnerà per parecchi chilometri. Nella nostra direzione di marcia si profilano nubi nere e minacciose. Puimuisson, km. 151, ecco un’insegna che recita “pizzeria – snack-bar” ma sono le 18 e non danno ancora da mangiare, ci arrangiamo con quello che abbiamo di nostro, frutta, biscotti, barrette però da questo momento inizia la cura della birra, guarda caso siamo d’accordo anche su questo. Due fantastiche mezze alla spina, dissetanti ed energetiche, alla ripartenza gli effetti benefici si avvertono immediatamente, mi sento molto meglio. Non si dice “andare a tutta birra” ? Ecco l’asfalto bagnato ed alcune pozze d’acqua, abbiamo schivato il brutto tempo, dopo un ponticello su un torrente con acqua trasparente come il vetro inizia il Col d’Espinouse, sono tutti colli con nomi che non dicono molto agli appassionati ma garantisco che danno parecchio da fare, saliamo parlando e sparlando del più e del meno, Lei si meraviglia del fatto che, a contrario suo, non mi sia ancora fermato a fare pipì, in compenso ho sudato come un maiale. Dopo più di mezz’ora ci rendiamo conto di non aver incontrato NESSUNO, in questi luoghi sperduti se ti venissero a cercare manco ti trovano ! Il “coprifuoco” termina col passaggio di due auto nei pressi del raccordo con la statale.

A questo punto siamo in perfetta tabella di marcia.

I NOSTRI TIFOSI

Prime ombre della sera, con l’abbassamento della temperatura mi sento un drago, Lei a ruota fa un po’ di fatica (finalmente !) e mi avverte che forse sto esagerando un pochino, rientrato nei ranghi ad un certo punto ecco (finalmente 2 !) l’esigenza di “andare in bagno”, accolta con un fragoroso applauso e, per solidarietà, fermata dietro un cespuglio per lo stesso motivo. Luci accese e giubbino notturno indossato, ecco il Col de Fontbelle valicato ormai al buio, in silenzio ascoltiamo i richiami della civetta e l’abbaiare di cani in lontananza. Scattare la foto-controllo al pannello diventa un’avventura, puntiamo tutti i fari a nostra disposizione, il flash e qualche ritocco al computer faranno il resto. La strada rimane in quota per qualche chilometro, due pecorelle “smarrite” alla nostra vista si dileguano nel bosco, in discesa non si vede molto, è tempo di luna nuova e manca la segnaletica orizzontale, sopra di noi una fantastica stellata che si ripeterà la notte successiva, Lei su una curva si distrae ammirando su un dirupo il castello illuminato a giorno e sbaglia traettoria, le urlo “Dove vai ?”, appena in tempo per bloccare i freni e riprendersi. Sisteron, cittadina della valle della Durance, km. 237, sono le 22:30 e non c’è anima viva, per fortuna proprio in centro ecco l’unico locale aperto, una paninoteca. Seduti al tavolino alcuni giovani di origine nordafricana che diventano ben presto nostri tifosi. Solito paninazzo e birra media. All’esterno tira un’arietta fastidiosa, Lei colta da abbiocco si accuccia in un angolino del locale, il titolare gentilissimo ci concede di riposare fino all’orario di chiusura.

Cerco anch’io di dormire, un fastidioso dolore alla gamba incidentata mi impedisce di farlo, e pensare che una volta risalito in sella sparisce del tutto, per me solo una decina di minuti con la testa appoggiata sul tavolino. Bardati di tutto punto con gambali e manicotti rieccoci per strada, una strombazzata di clacson, sono i nostri “tifosi” che ci salutano rientrando a casa.

OGGI LE COMICHE

Sul nostro cammino incontriamo dapprima una volpe che ci attraversa la strada, poi una famigliola di tassi e uno scoiattolino, purtroppo pare sia usanza locale lasciare liberi i cani contro i malintenzionati, uno di questi grosso come un cavallo è molto minaccioso e ci rincorre abbaiando per un centinaio di metri, che fiatone !

Per limitare altri inconvenienti del genere procediamo affiancati per molti chilometri. Finalmente un tratto di pianura vera, sembra incredibile, pur non vedendo quasi nulla questa strada mi piace un sacco, da buon milanese mi ricorda qualcosa di familiare… Saint Etienne les Orgues, ore 2:30, altro check-point. Propongo una

sosta-sonno per non arrivare in cima ai Monti della Lure beccandosi l’aria gelida ed affrontare la pericolosa discesa con il buio, si arriva vicini ai 1800 metri di altitudine.Troviamo un parapetto che fa al caso nostro e ci ripara dalle correnti, sveglia puntata alle 4 ma anche stavolta dormo pochissimo causa il solito dolore, non riesco a trovare una posizione che non mi faccia stare male. Ecco la sveglia, ho tolto anche le scarpe, Lei nel tentativo di aiutare a rialzarmi scivola e per non cadere mi rifila un pestone tremendo sull’alluce, trattengo a stento l’urlo di dolore che farebbe svegliare tutto il paese, uno piange l’altra ride a crepapelle, una scena degna dei famigerati Mondaini – Vianello.

ATTIMI DI CRISI E IL… SEDERON

Pas de la Graille, 18 chilometri di salita sempre uguale, nauseante, veniamo sorpresi da folate di aria calda che aumentano la sensazione di noia, altra breve sosta sdraiati a bordo strada. Finalmente in cima dopo due ore di marcia, il paesaggio è lunare, la discesa freddolosa soprattutto in mezzo al bosco, al primo bar aperto un bel tè caldo (niente birra stavolta), colazione completa e Lei trova anche le amatissime meringhe. Inizia la risalita nella valle dello Jabron, qui la strada non è certo banale, paesini caratteristici sulla cima di ogni salitella, un automobilista distratto ci procura una bella scarica di adrenalina allargando troppo una curva, me lo sono visto addosso. Nei tratti ombreggiati l’asfalto è ancora umido, a bordo strada notiamo dei mucchi di… grandine ! La sera prima il temporale è passato anche di qui, l’abbiamo scampata bella. Siamo sempre in orario rispetto a quanto previsto però ricomincia a fare caldo e ciò aumenta il mio rimbambimento da sonno arretrato, le gambe girano poco e se fossi stato da solo come programmato in origine non so se avrei proseguito, la presenza di Barbara in questo momento di crisi è fondamentale per i suoi continui incoraggiamenti, capisco quanto sia bello e importante condividere con qualcuno questo tipo di avventure al limite. Viste le nostre condizioni di forma pensavo di non avere problemi a concludere il brevetto ma vista sul campo l’effettiva difficoltà del percorso e le condizioni bestiali di calura purtroppo mi devo ricredere. Un altro momento di ilarità quando raggiungiamo un bivio con deviazione verso una località dal nome alquanto curioso… Sederòn ! Mi piacerebbe tanto “visitare” questa cittadina ma non c’è tempo. In testa alla valle valichiamo il Col de Macuegne, subito dietro l’ultimo tornante ecco profilarsi la sagoma dello spauracchio più temuto alla vigilia, il celeberrimo Mont Ventoux.

La successiva discesa è velocissima.

AL LADRO !

Montbrun, km. 355, ci fermiamo alla fonte per riempire le borracce. Nel tratto seguente finalmente un po’ di vento a favore, dopo aver percorso qualche chilometro un urlo lacerante alle mie spalle : “LO ZAINO ! NON HO PIU’ LO ZAINO !” Soltanto ora si rende conto di non averlo in spalla. Oddìo. Furto ? Dimenticanza ? Io non mi sono accorto di nulla, in questo frangente ero stato sempre avanti. Fattostà che Lei gira la bici, faccio per seguirla ma vedendomi ancora in crisi di sonno mi costringe (!!!) a fermarmi all’ombra a riposare, sentendosi in colpa torna indietro da sola. Figurarsi se riesco a chiudere occhio con tutti i pensieri che mi frullano nella testa, passano i minuti e i cellulari qui non funzionano, ripercorro anch’io la strada al contrario, il vento stavolta mi respinge, nel paese dapprima non riesco a ritrovare Barbara… eccola laggiù che chiede ancora ai passanti se hanno trovato “le sac”. Per fortuna soldi, telefono e documenti sono sempre nel marsupio sul manubrio, le manca tutto il vestiario e gli occhiali da vista. Stanotte ci arrangeremo con il mio cambio vestiario ancora pulito, proviamo a consolarci con… paninazzo e birra, con tutto questo bailamme ormai ci siamo giocati la tabella di marcia, ritardo di due ore e mezza.  Col de Fontaube, l’asfalto scuro appena rifatto manda un calore insopportabile, sicuramente attorno ai 40 gradi, poi continui saliscendi e il Ventoux, “La Bestia” che ci attende. Ore 14:30, se saliamo ora potremmo diventare delle braciole alla griglia, ecco la mossa che risulterà decisiva : nonostante il ritardo sulla tabellla sosta-sonno fino alle 16 nei pressi di una fontana,

lo zaino rimasto fa da cuscino per entrambi. Stremato, finalmente riesco a riposare un pochino.

ECCO “LA BESTIA”

Malaucene, dopo 400 km. siamo alle prese con una delle salite più temute al mondo. Una dissetante Coca-Cola, Lei mi strappa lo zaino dalle mani, se lo mette a tracolla ancora col rimorso di quanto successo a Montbrun e scappa via sulle prime rampe, è una macchina infernale da ciclismo. Manco provo a seguirla, in cima mi rifilerà un bel quarto d’ora di distacco. Ripenso all’avventura di cinque anni prima quando mi sono laureato Galérien del Mont Ventoux scalando “La Bestia” per quattro volte in una giornata, altri tempi e si vede, nel tratto centrale quello più ripido il contatore non segna più di 7 km/h. Come previsto a quest’ora la temperatura si è leggermente abbassata però, anche con qualche rischio, cerco i tratti all’ombra sul lato sinistro della carreggiata. A cinque chilometri dalla vetta entriamo in un bar, abbiamo finito l’acqua ma non ci danno retta, sembra diamo fastidio, dopo dieci minuti di inutile attesa ce ne andiamo schifati, troviamo un rubinetto sul retro e alla faccia loro ci riempiamo le borracce. Ecco la pietraia, il ripetitore, le prime raffiche di Mistral,

fatto ! La foto scattata in cima diventerà un poster, e adesso mia cara lo zaino te lo tieni anche in discesa, ti aiuterà a rimanere in equilibrio nonostante la tormenta del Ventoux. Sono le 19:10, fatti due conti… direi che non siamo proprio spacciati, ce la possiamo fare. La discesa con tutte le scritte inneggianti ai campioni del Tour de France è qualcosa di esaltante, prima del calar delle tenebre mi riapproprio dello zaino  e si sale al

Col des Abeilles, l’ultimo della serie, ma le salite non mancheranno di sicuro, qui la pianura rimane “francese”… 

STUPENDA ULTIMA NOTTE

Sault, km. 465, ore 21:30. Stavolta con la birra ci va una bella pizza, qui sono molto solleciti nel servire. Lei mi vede nervoso e ha ragione, per la riuscita del brevetto ora deve andare tutto alla perfezione. Io la vedo stanca e ci mancherebbe altro, viste le caratteristiche del percorso il copione della parte conclusiva sembra già scritto, Fakiro in testa al gruppo con andatura regolare ! Facciamo la conta di cosa è rimasto, le ginocchiere a te, i copriscarpe a me, le offro il mio giubbino e i manicotti rosa Biciclissima, vestita con i nostri colori sembra un confettino. Niente caffè, nel parcheggio adiacente spuntano due panchine, sonno profondo con sveglia calcolata alle 23:30, nessun dolore. In perfetta forma per il rush finale. Vado a svegliare Barbara poi mi nascondo dietro le auto in sosta perchè devo fare qualcosa di importante… Non fa nemmeno freddo, da qui in poi strade deserte fino all’alba, i soliti animali incontrati sul percorso, lunghi quarti d’ora di silenzio soli con il fruscìo delle ruote, ogni tanto un “Come va ? Tutto a posto ?”. La stupenda volta stellata è un ottimo presagio, un interminabile rettilineo in mezzo alla foresta, è qui che il passistone si esalta mulinando il 50×13, Lei si affianca dicendo “Ti stai divertendo eh ?”, “Ma veramente sembra in leggera discesa… o sono una Bestia ?”, “Sì, la vera Bestia sei tu !”. Come colonna sonora provo ad intonare “La Cavalcata delle Valchirie”, Lei ride divertita, poi i suoi occhi si chiudono, a Forcalquier vuole farsi un sonnellino ad una fermata dell’autobus coperta, naturalmente ne approfitto anch’io tenendo sempre l’orologio sotto controllo per puntare la sveglia. A Oraison le uniche piccole indecisioni sul percorso, fin qui road book semplicemente perfetto, continuano i saliscendi, nella zona tra Valensole e Quinson abbiamo superato una ventina di cotes.

ECCO I VINCITORI

Allemagne en Provence, ultimo check-point a 47 km. dal traguardo, possiamo permetterci un ulteriore riposo per affrontarli con la dovuta lucidità, un’altra fermata dell’autobus ben riparata (sembra un bunker) è il nostro letto fino alle 6. Ripartenza all’alba, ultima foto-controllo poi un’altra in un’incantevole scorcio con il fiume Verdon (sì, è sempre quello) a far da protagonista. Nell’ultimo tratto è prevalente la discesa, era ora !

E ci diamo battaglia alternandoci al comando a velocità sostenuta, ma da dove arrivano tutte queste energie ?

In cielo due aerei con le loro scie disegnano una “X” quasi a simboleggiare la nostra vittoria e all’ultimo chilometro veniamo accolti dal volo di due colombi (o piccioni ? ma a me piace immaginarli colombi) proprio davanti alle nostre bici, direi che all’arrivo dei Campioni l’organizzazione è risultata perfetta.

Ore 8:45, ma in tabella non avevo previsto proprio 48 ore ??? Questa è la ciliegina sulla torta.

Doccia, colazione e ronfata galattica sui materassini in un’area attrezzata per gli sport di avventura, i ragazzi fanno casino ma chi li sente. A metà ritorno super-mangiatona in un ristorante del Monferrato.

Due ringraziamenti : a tutti gli amici e colleghi a conoscenza della nostra avventura che ci hanno sostenuto e incoraggiato e ai nostri meccanici Diano Paccagnella e Alberto Chiesa che ci hanno fornito due “cavalli” in condizioni perfette, durante il nostro viaggio non abbiamo registrato nessun inconveniente meccanico.

Avvisateci prima di partire, così ci risparmiamo il peso delle brugole e dei cacciaviti…

Fakiro – Fulvio Gambaro

Sommaire
Éditorial par Jean-Gualbert FABUREL page 4
Hommage à Michel MAZE par Bob et Suzanne LEPERTEL page 5
Sorties privilégiées par Rémy HUGON page 6
Flèche Vélocio par Thierry MITTON page 9
Remerciements par Marie-Thérèse MARTIN page 9
Nouvelle par Roger MARTIN page 13
En lisant les autres par Robert LEPERTEL page 15
Récits de Grandes Randonnées : 1001 Miglia par Alain COLLONGUES page 16
Randonneurs Mondiaux par Jean-Gualbet FABUREL page 23

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Cette année encore André n’a pas failli à la tradition pascale des traces Velocio.
Il a réussi à motiver une équipe supplémentaire au total 3 traces de 6 cyclos toujours avec ses 3 Cheftaines.
Composition des équipes :
Cheftaine : CHANTAL : Claude – Jean Noël – Yves – Francis – René
Cheftaine : FLORENCE : Hervé – Michel – Jean Claude – Charles – Alain
Cheftaine : JOSETTE : Martial – André – Patrice –Yves – Joël (les noms en italique sont les copains qu’André a motivés pour Pâques 2009)
André nous avait préparé 3 parcours passant par SAHUNE afin de retrouver comme chaque année son copain d’équipée de jadis : Gilbert. Lorsque début mars nous avons voulu réserver l’hôtel habituel était déjà complet.
André a dû revoir sa copie en fonction de l’hébergement, ce qui ne fut pas facile (gîtes et hôtels alentour étaient déjà réservés depuis 6 mois. Nous avons trouvé à Malaucène, ce fut le point de ralliement des 3 traces.

Toute la semaine la météo était très défavorable pour le samedi. André était très inquiet, il avait travaillé depuis 3 mois sur ces parcours, sur le ralliement des copains, lors des réunions mensuelles en faisant des exposés, nous proposant depuis janvier un programme d’entraînement le samedi. Il avait envisagé un parcours plus direct et plus court, cela lui était impensable d’annuler. Finalement le vendredi soir il était prévu pour samedi un temps couvert, vent sud est, soulagement pour tout le monde.

Samedi matin nous nous retrouvons tous au club pour un café commun puis chaque trace prendra son départ.

Nous sommes partis les derniers, vent défavorable jusqu’à Ginasservi, puis bien aidé jusqu’à Vinon où nous avons fait une pause café. Nous avons repris notre route jusqu’à Oraison (tampon) où un copain d’André est venu nous saluer. Nous sommes repartis direction Les Mée, temps très agréable pour rouler. A midi nous étions à Château Arnoux pour le casse croûte, après une délicieuse tarte aux fraises offerte par Patrice et un café, nous étions prêts pour reprendre la route qui nous emmenait dans la vallée du Jabron.
Nous longeons la rivière gonflée par les pluies et la fonte des neiges du versant Nord du Ventoux dont nous apercevons le sommet encore enneigé.

Arrêt à Noyers sur Jabron pour tamponner, direction Montfroc, joli village, puis ascension du col de la Pigière sans difficulté dans ce sens et belle descente sur Séderon où nous ferons une petite pause collation. A cet instant j’ai un message d’Alain (trace Florence) me signalant qu’il était arrivé à Malaucène, il était 15h. Nous avions fait 160kms, il nous restait une petite soixantaine, nous repartons direction Buis les Baronnies, nous retrouvons la trace de Chantal dans un café, nous partageons un petit moment, échangeons nos impressions, après quoi nous rejoignons Malaucène où nous arrivons à 17h30 et 217kms accueillis par la trace de Florence.

Après une soirée très agréable et une bonne nuit, nous étions prêts pour repartir, le temps de prendre le petit déjeuner. Nous espérions échapper à la pluie, mais elle nous a accompagné jusqu’au Pontet. Nous sommes arrivés trempés et frigorifiés, nous précipitant vers les boissons chaudes.

Je retrouvais Marie Thérèse qui depuis le départ transportait nos affaires, récupérait mon sac pour pouvoir enfiler cuissard et chaussettes secs ainsi qu’un pantalon de K-way avant de reprendre la route d’Aix. Encore merci Marie Thérèse.

Je me dirigeais ensuite en essayant de me frayer un passage à travers tous ces cyclistes mouillés, vers la table d’Yvette Pendu afin de procéder à l’homologation des traces. J’ai laissé le soin à André de récupérer les médailles, pour aller me changer et retrouver le groupe qui rentrait sur Aix en vélo.

Nous étions 8 à reprendre la route, (Michel, Martial, Patrice, Alain, Jean, Claude, Yves Joèl et moi-même) la pluie nous accompagnait toujours mais moins forte. Après une halte à Cheval Blanc, Michel et Martial préférant continuer, Patrice a pris la route de Pertuis, les autres Maillemort ; 3 kms plus loin, arrêt pour crevaison, c’était Joël, heureusement il ne pleuvait plus Après que Jean Claude eut examiné le pneu dans ces moindres recoins, nous voilà repartis, nous nous sommes séparés au carrefour de Puyricard, notre ami Joël a de nouveau crevé. Deux crevaisons pour le même cycliste sur 18 cyclos sur 2 jours dont un particulièrement arrosé.

JOSETTE

Oui, bien sûr : c’est la fête mais une fête quelque peu gâchée par la pluie en ce dimanche matin de Pâques 2009. Mais qu’importe, les méfaits trois heures durant de cette « douche matinale » sont déjà presque oubliés et nos souvenirs se focalisent à présent sur l’amitié, la convivialité et les itinéraires tracés et parcourus dans notre chère Provence. J’ajoute, pour ma part, le plaisir, la joie, la satisfaction d’avoir pu persuader, emmener, convaincre 18 de mes amis du C.S.P. à participer cette année grâce à ce brevet à PAQUES en PROVENCE dans le souvenir de notre guide spirituel à tous : Paul de Vivie, alias VELOCIO.

Samedi 11/04 : A 6h30 au local du club les 18 traceurs sont là malgré une météo erratique annoncée. J’ai « flippé » pendant toute la semaine à cause des incertitudes climatiques dont certaines prévoyaient des averses drues sur tout le pourtour méditerranéen. Ouf !! Soulagement et satisfaction pour ce rendez-vous matinal puisque certains m’avaient clairement précisé : « s’il pleut au départ, on ne part pas ! »… Corollaire : il ne pleut pas au départ, donc on part. Les capes et les k-ways sont tout de même fixés en bonne place sur les portes bagages….Pour la suite : on verra bien.

Nos objectifs, atteindre par 3 parcours différents notre étape du samedi soir fixée à MALAUCENE.

La première trace (168kms, 2000 et des poussières mètre de dénivelé) à rejoindre l’étape fut celle de FLORENCE cheftaine émérite qui se joue des cols et des pentes. Elle a su persuader son équipe pour mener un train soutenu et imposer des arrêts très courts dans le souci de devancer les gros nuages noirs et menaçants qui leur couraient après… Il est vrai que j’avais détendu leurs horaires dans le secret espoir de les rattraper et de « rentrer » ainsi tous ensemble à MALAUCENE. Ils étaient sur place à 15h30. Ah ! Quand même!

CHANTAL cheftaine efficace et prévoyante, soutenue par l’ami RENE son mari, dirigeait la trace comportant quatre nouveaux traceurs (200kms et 1700 m environ de dénivelé). Des amis qui, au demeurant, malgré leurs petits doutes passagers, cachaient bien leur jeu puisqu’ils attendaient gentiment et depuis un grand moment notre arrivée (la 3ème trace) à BUIS LES BARONNIES devant une boisson chaude et réconfortante afin d’effectuer les 25 derniers kilomètres de concert.

La troisième trace du C.S.P. sous la férule (sic, ce n’est pas vrai du tout) de JOSETTE cheftaine volontaire et à l’efficacité recherchée, s’égayait au départ vers les collines de GINASSERVIS (217kms et 1800 de dénivelé calculé sur la MICHELIN) …..Remontée facile le long de la DURANCE puis, col de la PIGIERES aboutissement de la longue vallée du JABRON sur 30kms. JOSETTE suivie de trois pourfendeurs de cols attaque dès le départ cette longue montée, l’ami PATRICE sacrifie son envolée et reste avec moi, pour que chacun comme l’affirme l’adage bien connu des cyclos « monte à sa main » ….non, « à son pied » puisque ce sont eux qui appuient sur les pédales…. Non, non « à sa main » puisque ce sont elles qui tirent sur le guidon !?… Enfin, bref ! j’ai beau « faire des pieds et des mains », me voilà bon dernier à présent. Mais, au fait, ne pédale-t-on pas aussi avec son cœur au propre comme au figuré ?

BUIS LES BARONNIES passée et le regroupement effectué avec la trace 2, nous arrivons vers 18h00 au terme de notre étape sans une goutte d’eau …..le top !

Dimanche 12/04 : 5h45, réveil. Ce matin, 68kms sans aucune difficulté à effectuer jusqu’au PONTET, les trois traces réunies : une formalité.

Dès l’ouverture des volets, il pleut…. Aïe, aïe pour la formalité ! Départ aux aurores vers 7h00 sous la pluie battante qui restera incessante durant tout notre trajet de 2h1/2 environ.

Très pénible et attention soutenue pour rouler groupé : sécurité oblige. A l’arrivée, affluence record sous les capes, les K-ways, les casques qui dégoulinent et les chaussures débordant d’eau. Ce n’est guère propice pour favoriser la convivialité. Quand on se remémore FREJUS il y a 2 ans… quel comparatif ! Mais les organisateurs ont su s’adapter et gérer.

Conclusion : « La trace 2009 est morte, vive la TRACE 2010 »

Elle se tiendra à SAULT au pied du VENTOUX, le géant de Provence apprécié de la gent cyclotouriste. Il faut souhaiter qu’elle se déroulera sous de meilleurs auspices climatiques et si vous me donnez nouvelle mission d’organisateur, je serai là pour vous servir….J’ai déjà commandé le soleil, à moins …qu’il ne pleuve à seaux ou à SAULT (c’est à vous de voir).

André BECCAT – CSP Avril 2009

PS : 1) La médaille souvenir remise par l’ACP est à présent rangée sur nos étagères et dans nos cœurs. Seule MARIE THERESE n’a pas eu de médaille ; elle ne pédale pas. Mais c’est une énorme coupe qu’elle a gagnée : la coupe de la gentillesse et de la serviabilité ; 19 sacs transportés dans sa voiture ! Le ferions nous !

2) un satisfecit tout particulier et très appuyé pour Yvette PENDU déléguée ACP à l’organisation des TRACES VELOCIO. Malgré l’affluence et la bousculade des cyclos mouillés, crottés et pressés, elle ne s’est pas impartie de son sourire.
Remerciements chaleureux et un grand BRAVO.

Les équipes du CSP :
FLORENCE – JEAN CLAUDE – CHARLES – HERVE – MICHEL – ALAIN
CHANTAL – RENE – YVES G. – FRANCIS – CLAUDE – JEAN NOEL
JOSETTE – PATRICE – YVES I. – MARTIAL – JOEL – ANDRE

Sommaire
Éditorial page 3
Flèche Vélocio page 4-9
Flèchette Vélocio page 10
Traces Vélocio page 11-17
Flèches de France page 18-27
Gentlemen Parisiens page 28-29
Tour de Corse page 30
BRM Français page 31-33
BRM Français calendrier page 34-35
BRM Français Organisation ACP page 36
Randonneur 5000 page 37
Flèches Nationales page 38-45
Randonneurs Mondiaux page 46
BRM Etrangers pays organisateurs page 47-48
BRM Etrangers clubs organisateurs page 49-50
BRM Etrangers calendrier page 51-57
Correspondants Etrangers page 58-59

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