Organisations abandonnées
1. Les raids
Outre les brevets d’Audax organisés jusqu’en 1921, le club aura également organisé des raids de 300 et 400 km. À partir de 1914, ces raids ne sont plus placés sous la conduite de capitaines de route, le candidat pouvait rouler seul, à son allure personnelle, n’ayant à répondre qu’aux différents contrôles fixes ou secrets.
2. La polymultipliée de Chanteloup
En 1913 et 1914, puis à partir de 1921, l’ACP prête son concours à l’organisation d’un Championnat de bicyclette polymultipliée sur le circuit de Chanteloup. Ce championnat devient plus tard le Brevet de grimpeur de Chanteloup : les concurrents devaient effectuer 10 tours du circuit en 5 heures maximum. La carte de route devait être timbrée lors de chaque tour et la marche à pied était interdite.
3. Les Critérium d’Hiver Parisien et Critérium des Cyclotouristes
Pendant l’entre-deux-guerres, l’ACP est le plus important club de la région parisienne. À la fin des années 1930, l’A.C.P., toujours en avance sur le temps, crée deux organisations inédites qui eurent beaucoup de succès après Seconde Guerre mondiale:
- Le critérium d’hiver parisien, qui consistait à effectuer isolément, dans Paris ou la très proche banlieue, un parcours en se rendant aux différents contrôles indiqués succinctement et de répondre à un questionnaire reçu au départ et remis à l’arrivée. Le classement était effectué compte tenu du temps réel mis pour effectuer le circuit, augmenté éventuellement des pénalités accordées pour réponse erronée ou non réponse.
- Le critérium des cyclotouristes, créé en 1937, était une épreuve organisée l’été sur un parcours d’environ 90 km sur tous terrains praticables. Celle-ci devait être couverte à une moyenne de 15 km/h. Départs séparés avec dispersion de contrôle à contrôle, chacun étant ainsi dans l’obligation de rechercher, d’après la carte, le contrôle suivant sommairement indiqué. Il ne s’agissait ni d’une course ni d’un brevet mais d’une épreuve également touristique puisque souvent hors des chemins battus ; sportive, quoique la vitesse pure en soit exclue mais dont le minimum exige une certaine qualité ; technique, les concurrents étant livrés à eux-mêmes dès le départ et devant assurer aussi bien la réparation de leur machine que la recherche du parcours à effectuer.
4. La Journée Vélocio parisienne
Une des organisations “phare” de l’A.C.P. était la Journée Velocio parisienne devenue plus tard la Matinée Velocio. C’est en 1924 qu’a lieu la première édition, dans la côte de la Madeleine en Vallée de Chevreuse. En 1925, elle est organisée dans la côte de la Jonchère à Bougival et, à compter de 1926, elle prend place dans la côte de la Barbanerie à Maurecourt puis dans celle de Jouy-le-Moutier. Annulée en 1980 par défaut d’autorisation, elle se déplace en 1981 et 1982 dans la côte des Princes dans le Val-d’Oise.
Elle disparaît ensuite du calendrier de la Fédération française de cyclotourisme. L’Audax essaie de la sauver en l’organisant sous l’égide de l’UFOLEP et, à compter de 1983, sur le circuit routier de l’autodrome de Montlhéry. L’évènement est finalement abandonné en 1988.
5. Le brevet de grimpeur TA
La création du brevet de grimpeur TA était la suite logique du brevet de grimpeur de Chanteloup qui ne pouvait plus avoir lieu sur son circuit. Le délai de 5 heures est maintenu en vigueur, l’épreuve ne comportant pas de classement. Les machines doivent être équipées de garde-boue avant et arrière, seules exigences anciennes qui furent maintenues. Ce Brevet est étendu à toute la France en 1975, un an après la création du super brevet de grimpeur TA auquel participait les qualifiés du brevet simple.
Dans l’esprit de ses créateurs, le super brevet était une sorte de grande finale nationale, la fête du vélo. Il fut organisé pendant 5 ans à Verdigny sur un parcours particulièrement difficile, puis passa par Neufchâtel-en-Bray et Trucy. La dernière édition a lieu en 1987.
6. Challenge national Georges-Navet
Ce challenge, créé en 1980, était destiné à promouvoir le cyclotourisme de grande randonnée. Ouvert à toutes les sociétés de cyclotourisme, il permet pendant 11 ans à 60 grandes randonnées françaises sélectionnées d’au moins 200 km de faire découvrir leurs parcours. Le choix des organisations était fait sur proposition des sociétés organisatrices, qui transmettaient chaque année à l’ACP les résultats.
En 1992, l’ACP – en accord avec les établissements Spécialités T.A. – décide de mettre fin à l’épreuve.
7. Gentlemen parisiens
Les Gentlemen parisiens ont été organisés pour la première fois en 1965 sur le parcours de La Malnoue à Croissy-Beaubourg. Il s’agit d’une épreuve cycliste disputée suivant la formule handicap contre-la-montre par équipe de deux. Le temps est pris sur le gentleman pour les équipes “hommes” et sur la féminine pour les équipes “mixtes”.
Pour le temps compensé, il est accordé
- une seconde par mois d’âge au-dessus de 40 ans pour le gentleman homme ;
- une seconde par mois d’âge au-dessus de 35 ans pour les femmes.
En 1981 la conjonction des pouvoirs publics, du Ministère français des sports et de l’accord du conseil d’administration de la FFCT, font qu’au sein de cette dernière plus aucune manifestation à caractère strictement sportif ne peut être envisagée. En conséquence, l’assemblée générale de fin 1980 a décidé de ratifier la décision unanime prise par le Bureau d’avoir la double appartenance fédérale FFCT et UFOLEP à partir de 1981.
Au cours des années, les parcours ont été modifiés. Ils se sont déroulés successivement au Plessis-aux-Bois, puis à compter de 1982 sur le circuit routier de l’autodrome de Linas-Montlhéry puis en forêt de Rambouillet, près de Poigny-la-Forêt, depuis 1995.
Cette organisation est abandonnée en 2010 par ses bénévoles déjà trop sollicités.