Gigondas-Ouais ! Gigondas, pour le cépage : c’est un super bon cru.
Pour le reste, Il faut voir : avec 24 inscrits et 23 arrivants, le CSPA se classe 2ème au challenge des traces de cette année.
Premiers avec 31 participants, nos amis Nimois qui sont venus en terre de Provence conquérir leur trophée… mais, ils ne perdent rien pour attendre (sic) : En 2017, nous irons, (j’allais dire reconquérir « notre bien » puisque de fait, le CSPA a été plusieurs années en tête de ce super défi) à Venejean en Languedoc et de surplus dans leur fief du Gard, lutter et remporter, si possible, ce concours annuel ! ? … Promis, juré, vous marquez d’ores et déjà sur vos tablettes ! !
-2016 –pour le CSPA : 4 traces de 6 mais, entre les indécis, ceux qui jettent l’éponge et les amis s’inscrivant tardivement, j’ai dû revoir plusieurs fois les équipes en tenant compte des amitiés et affinités sans parler de niveau. Recherche d’un gîte adéquat pour la nuit dès la mi-décembre, et ce ne fut pas facile de le dénicher. Fort heureusement, en janvier, après moult recherches, j’ai trouvé à Buis-les-Baronnies« le cloitre des Dominicains », gîte 3 étoiles datant du 12ème siècle, m’a-t-on dit. Le top… et je crois que les traceurs sont unanimes pour le confort des chambres et les prestations restaurant « simples mais adaptées aux efforts des cyclotouristes !… » Hélas, malgré le site et les lieux prestigieux, il n’y a pas eu de volontaires pour signer chez les Dominicains ni les Dominicaines ?
– Pour les itinéraires et compte tenu de la date avancée de Pâques, je me suis appliqué afin de ne pas franchir notre géant de Provence (sic) pour atteindre Buis ! … Il avait revêtu une houppelande immaculée et toute blanche : très beau à regarder, mais très peu apprécié par les cyclos ? ! Donc, parcours au nord d’Aix, bien sûr ! jusqu’à Sault pour certains, avec un petit supplément par le col des Abeilles pour l’un d’entre eux…
Nous nous sommes retrouvés, dépassés, salués à plusieurs reprises et à Mormoiron, nous avons empruntéun parcours commun jusqu’à Buisen maintenant les équipes décalées en horaires (règlement oblige) et en contournant le Ventoux par l’ouest.
Je remets une nouvelle fois l’accent sur « notre » gîte de Buis, très confortable et nous y avons été abondamment bercés le soir même par les cloches arrivées tout droit de Rome !
Aïe, aïe, aïe … dimanche matin, coup d’œil dehors : quelques gouttes de pluie et la route est très humide. La météo annoncée la veille se confirme. A quelques encablures, le col de Propiacnous surprend : 4 kilomètres de forte côte avec des passages à plus de 13%… on peut faire mieux pour un dimanche de Pâques, mais là « Basta » ! Au sommet, le regard porte loin vers l’ouest et, pas de doute, à la vue des giboulées qui encombrent l’horizon, la pluie est annoncée. Elle nous arrive dessus quelques minutes après et nous accompagne jusqu’à Gigondas, sans répit.
Pôvres Traceurs 2016 !!
Réception encombrée comme il se doit … amitiés, « la tchatche » avec des amis retrouvés, boissons, sandwichs : le top !Bises appuyées, même très appuyées à Yvette Pendu, pour son amitié, sa générosité, sa disponibilité, sa compétence à la direction depuis 18ans des traces Vélocio (sa dernière année me dit-elle).
Vélocio, notre maître à tous, fondateur du cyclotourisme, né au cœur de la Provence, à Pernes-lesFontaines. (L’équipe n°1 y a pris son repas de midi cette année).
De son nom familial : Paul de Vivie de Regie, amoureux de sa terre comme il a su nous l’insuffler dans son journal, ses revues, ses récits et dans son cœur en direction de tous les cyclotouristes provençaux, honorés à travers lui, au fil des ans, dans le cadre de notre prestigieuse Provence par l’Audax Club Parisien.
André BECCAT(Cyclo Sport du Pays d’Aix-en-Provence)
P.S. : Réunion CSPA du 29 mars J’ai été très sensible mais aussi agréablement surpris, avec un fil d’émotion dans la gorge, il faut le dire, des attentions dispensées par mes amis traceurs à mon égard. Un livre, cadeau prestigieux et oh combien apprécié « grands cols, les montagnes du tour de France »…
Je vais revivre mes modestes ascensions d’antan, en pensant obligatoirement à Fausto Coppi, mon idole Eddy Merckx, Bernard Hinault, Bobet, Bartali, et autres Truebale grimpeur de poche. Un gros paquet de calissons … ça va me requinquer après mon accident du 17 février.
Et aussi, cerise sur le gâteau, une carte souvenir signée de tous mes amis traceurs 2016.
Un grand merci à toutes et à tous.